Après 3 petits jours très intenses, pleins de réunions, déjeuners et dîners conviviaux avec mon client, il est temps de rentrer à la maison.
Pour rappel, voici l’itinéraire suivi :
Enregistrement et parcours au sol
Je pars du Ritz-Carlton environ 3h avant l’heure de départ de mon vol Qatar Airways pour Doha. J’avais commandé la catégorie la plus élevée de Uber, UberSUV. C’est une voiture ancienne et délabrée qui débarque à l’hôtel avec plus de 10 minutes de retard et sans aucune excuse.
Nous mettrons près de 50 minutes à arriver devant le terminal sous une pluie battante et en prenant tous les risques. Je m’estime heureux d’être arrivé en un seul morceau.
Les autorités indiennes procèdent à un premier contrôle à l’entrée du terminal, cohérence entre passeport et billet (papier obligatoire). Il est très étrange de les sentir déchiffrer un papier pourtant aussi simple qu’un e-billet.
Je me rends directement aux comptoirs Qatar Airways et dans la file prioritaire destinée aux passagers Business et Oneworld Sapphire et Emerald. Après 2 minutes de vérifications (Genre une personne regarde mon papier, n’a pas l’air de penser que c’est à elle d’ouvrir la file, va chercher quelqu’un d’autre qui regarde mon papier puis ouvre l’accès à la file prioritaire… Un bel exemple de bureaucratie indienne comme on en fait plus, et qui tranche avec mon expérience ultra-positive de ces 3 derniers jours.
Ma destination finale est demandée, je réponds Londres et là… C’est le drame : 20 minutes de palabres et l’intervention d’un superviseur autour du settled status et du fait que non, les résidents communautaires n’ont pas besoin de carte de résidence… Lunaire.
Après tout ceci et sans excuse, mes cartes d’embarquement pour Doha et Londres me sont remises, ainsi qu’une invitation pour me rendre au salon.
Aucune mention du Fast Track pour l’immigration et la sécurité ne m’est faite, et je rejoins la file normale. Ce n’est qu’au bout de 15 minutes d’attente que je vois qu’un Fast Track était disponible tout à gauche, à côté de la file pour les équipages.
Après 15 nouvelles minutes d’attente, le contrôle de passeports est effectué, puis un contrôle de sécurité laborieux malgré une attente nulle initialement.
Localisation
Le salon est situé après le contrôle de sécurité, près du Starbucks Coffee. Je vois d’abord le salon destiné aux passagers fidélisés (Le BLR International Lounge, aussi membre de PriorityPass) mais l’hôtesse m’indique que le salon destiné aux passagers Business est situé juste derrière, je n’avais effectivement pas vu l’entrée.
Notons qu’au moment de mon passage, le site Qatar Airways indiquait encore le salon comme fermé à Bangalore (de même que le site Oneworld).
A mon arrivée, il est quasiment plein et surtout plein de passagers très bruyants. Heureusement, ils quitteront le salon après quelques minutes pour embarquer sur Lufthansa.
Design du salon
Le design du salon est très réussi, avec une décoration au goût du jour.
De nombreux espaces sont disponibles : repos, relaxation ou repas, et un bar autour duquel il est possible de s’asseoir.
Une zone VIP est également disponible.
Offre de restauration
L’offre de restauration semble similaire à toute heure, puisque des plats chauds étaient disponibles entre 2 et 4h du matin.
Certains semblent apétissants, d’autres dégeulasses.
Je me contenterai d’un café.
Conclusion
Un salon d’aéroport plutôt dans la moyenne supérieure.
Salon Zero Eight Zero, Bangalore : Décoration sympa, catering acceptable, clientèle rustre
Localisation
Esthétisme
Taille
Bruit
Confort
Propreté
Boissons
Offre froide
Offre chaude
Offre alcoolisée
Douches/Soins/Spa
Expérience globale
Bien
Un salon d’aéroport plutôt dans la moyenne supérieure.