Après un court passage au salon décrit précédemment, je rejoins la porte d’embarquement de mon vol du jour pour Stockholm, située juste à côté du salon.

Embarquement

L’embarquement se fait avec un strict respect des priorités. A Chicago, la compagnie utilise un embarquement par groupe, qui commence par les SAS Diamond, puis les Business et Star Gold, les Star Silver, puis les passagers Economy. Les familles et personnes nécéssitant plus de temps embarquent en priorité.

J’embarque parmi les derniers passagers du deuxième groupe.

Cabine et accueil

La cabine est similaire à celle du vol aller depuis Copenhague, donc très élégante et à la décoration sobre. L’accueil est un peu plus froid, mais il faut dire que l’embarquement débute avec plus d’une heure de retard et l’équipage est plutôt stressé.

Comme sur le vol aller, des boissons de bienvenues sont distribuées, et je choisis le Champagne, qui est toujours un Piper Heidseick Brut.

Sur les sièges, un protège-matelas, une couette et un oreiller attendent les passagers, ainsi qu’un amenity kit, le même que sur le vol aller (mais d’une couleur différente).

Une fois tous les passagers installés, nous devons encore patienter une quarantaine de minutes avant le départ, à la fois à causes de problèmes météorologiques, techniques et opérationnels.

Nous repoussons donc avec plus d’1h40 de retard sur l’horaire initial.

Service et catering

Comme à l’aller, le menu est très complet et s’étale sur 12 pages.

Le protocole commence par un apéritif et des noix chaudes et choisis à nouveau l’excellent champagne Rosé Charles Heidseick, millésime 2005.

En entrée, j’opte pour le thon mi-cuit accompagné de sa salade de pommes de terre. Très frais.

En plat principal, je choisis le saumon mi-cuit et qui l’était vraiment, une exception en avion.

En conclusion, fromage et dessert !

Le service est très, trop long pour un vol de retour des US, surtout lorsque l’on souhaite, comme moi cette fois-ci, maximiser son sommeil.

J’ai demandé à être réveillé pour le petit-déjeuner, car je sais que c’est souvent le parent pauvre du catering aérien. A l’heure prévue, soit 1h20 avant l’arrivée, le petit-déjeuner est servi et c’est la surprise.

Non seulement c’est (très) copieux, mais c’est surtout très bon, même si c’est simple sur la conception. Une vraie réussite dont devrait s’inspirer d’autres compagnies legacy européennes.

Arrivée et débarquement

Avec mes 1h40 de retard, ma correspondance pour Oslo est bien, bien cuite. Mais grâce au Wifi gratuit, je m’aperçois peu avant mon arrivée que je suis rebooké sur le vol suivant pour Oslo, et que je devrais quand même avoir mon vol initialement prévu pour Paris… Idéal car pas de points manqués !

Nous débarquons donc au contact… Mais l’immigration au sein de l’Espace Schengen ne sera pas une mince affaire puisque je mettrais plus de 15 minutes à me faire contrôler, alors que je n’étais qu’au rang 4 de l’avion et que nous étions le seul vol à arriver.

Cela me vaudra une marche rapide dans l’aéroport même pour attraper le vol de rebooking.

Conclusion

Encore une excellente expérience sur SAS en Business Class, qui confirme que la compagnie scandinave, malgré les coupes effectuées sur le service en Moyen-Courrier, continue de proposer une vraie Business long courrier, au service et au catering bien meilleur que ses concurrentes européennes… La surprise est donc confirmée !

• Paris – Copenhague : SAS Plus
• Copenhague – Chicago : SAS Business
• Chicago – Stockholm : SAS Business (c’est ici)
• Stockholm – Oslo : SAS Business
• Oslo – Paris : SAS Plus (Sans intérêt – Pas de Review)

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