En route pour Faro depuis Paris je suis en correspondance à Lisbonne pour une petite heure avant de m’envoler vers l’Algarve. L’occasion de profiter un tout petit peu de l’aéroport et du salon avant de faire un saut de puce sur un vol intérieur.
Vous allez me demander : mais à quoi bon prendre une business sur un vol aussi court ? Et ma réponse sera aussi limpide : absolument aucun intérêt sauf si vous êtes en correspondance depuis un vol plus long en business et que vous « héritez » de la même classe de voyage pour votre vol intérieur.
Il peut bien sûr exister parfois de bonnes surprises et nous allons voir si c’est le cas sur TAP (quoique si vous avez lu le titre de cet article vous savez déjà à quoi vous attendre.
Voici le routing de ce séjour :
Et la liste des articles lui étant consacrés :
#1 | Type | Report |
1 | Vol | Paris Orly-Lisbonne sur TAP en Business Class |
2 | Vol | Lisbonne-Faro sur TAP en business Class |
3 | Hôtel | Pine Cliffs Hotel Ocean Suites à Albufeira |
4 | Vol | Faro-Lisbonne en business sur TAP |
5 | Vol | Lisbonne-Paris Orly en business sur TAP |
Parcours au sol et embarquement
Première chose : visiter le salon TAP de Lisbonne que je ne connais encore, n’ayant que l’expérience du salon ANA voisin que j’utilisais quand je voyageais avec Air France.
Je me dirige donc vers la « place centrale » du terminal autour de laquelle se trouvent l’essentiel des boutiques et des bars/restaurants et d’où partent les coursives pour rejointe les portes d’embarquement.
Ma porte n’est pas encore annoncée et comme c’est toujours le cas chez TAP l’heure d’embarquement annoncée pour appeler les gens en porte n’a rien à voir avec l’heure d’embarquement officielle. Quand vous vous êtes fait avoir une fois vous apprenez vite la leçon.
Mon séjour au salon sera bref donc je ne fera pas de revue spécifique cette fois-ci, juste une rapide présentation dans ce report.
Il se situe donc au dessus la la dite place, aux côtés du salon ANA, accessible par les escalators.
A l’entrée la liste des compagnies qu’il héberge, c’est à dire toutes les Star Alliance, et un rappel XXL des règles sanitaires en vigueur.
On y trouve plusieurs zone pour s’installer.
D’abord une zone « salon » avec de confortables banquettes.
De part et d’autre du salon deux espaces plutôt dédiés à la restauration.
Le buffet froid est varié mais pas tellement achalandé.
Il y a également une zone fruits / sucré pas plus fournie.
Et deux plats chauds dont les raviolis mangées en vol…la sauce est disponible à côté
Un buffet a priori sympathique mais qui a l’air un peu laissé à l’abandon.
Côté boissons on trouve tout un choix de softs en fontaine, un beau choix de vin et même un vrai bar pour se faire préparer des cocktails.
Je me contenterai du service minimum et je n’ai pas trop de temps devant moi.
Le salon est lumineux et assez agréable même si le fait qu’il soit d’un seul tenant le rend assez bruyant. Les amateurs apprécieront qu’il donne sur les pistes. Mais vu le nombre de compagnies qu’il accueille et le fait qu’il s’agisse du seul salon TAP de l’aéroport (les passagers à destination d’un pays non Schengen vont également dans ce salon avant de passer les contrôles de police) me fait craindre qu’il soit rapidement saturé aux heures de pointe et quand l’aéroport tourne à plein régime. Quant à la restauration, même de qualité, elle me semble un peu légère ou alors les buffets sont mal tenus.
Direction ma porte d’embarquement.
On ne peut pas dire que les couloirs qui y mènent soient spécialement attrayants.
La porte d’embarquement elle-même ne paie pas de mine.
Comme d’habitude on fait venir les passagers trop tôt pour un embarquement plus tardif. Mais là pour une fois l’attente ne dure pas trop. Mauvais présage ?
Je trouve difficilement la file prioritaire mal signalée car tournant le dos aux passagers et m’engouffre dans…l’escalier qui mène à un bus.
Re-attente en bas en attendant que le bus arrive. Puis re-attente en attendant qu’il ne se remplisse.
Après une longue balade on arrive au pied de l’avion…mais celui-ci n’est pas prêt donc on attend. J’en profite pour prendre une photo du DHL voisin à l’immatriculation un peu sinistre.
Nous sommes enfin invités à débarquer pour nous immobiliser dix mètres plus loin. Fausse alerte, l’avion n’est toujours pas prêt. Mais cela me permet de faire de belles photos.
Après 2 petites minutes on peut enfin monter dans l’appareil. J’ai comme l’impression que la gestion des embarquements n’est pas un secteur que TAP travaille ou cherche à optimiser…
La cabine business de l’A320 TAP
On retrouve les mêmes sièges Recaro que sur l’A321 Neo qui m’a mené ici.
L’aspect est flatteur et l’espace pour les jambes suffisant.
Tiens, contrairement à mon Paris-Lisbonne, les rideau de séparation ne sont pas en place entre les cabines éco et business.
Sur un vol aussi court je ne ressentirai pas la dureté de l’assise autant que sur mon vol en provenance de Paris;
Visiblement l’embarquement par bus est un sport national ici. Autant en période de pleine activité je comprends mais en plein février j’ai du mal, à moins que Lisbonne soit vraiment limité en nombre de portes disponibles au contact.
Fini de grogner, nous sommes enfin prêts à partir.
Il y aura quatre rangs de business sur ce vol, donc un de plus que sur le Paris Lisbonne…et tout sera plein. A mon avis nous sommes tous en correspondance et personne n’a Lisbonne comme point de départ.
Le vol et le service
Au moins on part à l’heure mais je n’ai pas le souvenir d’avoir été autant épuisé par des embarquements qu’aujourd’hui après la pénibilité de celui à Paris quelques heures plus tôt.
Après un bref roulage on s’aligne sur la piste pour s’élancer.
Au revoir Lisbonne…
Le vol étant court le service commence vite. Nous avons le choix entre eau et jus d’orange. Même pas un petit gâteau à grignoter. Quand je vous disais que rien ne justifiait de payer une business sur ce trajet à moins que vous ne soyez en correspondance depuis un autre vol en business…ou que teniez absolument à payer le prix fort pour voyager sans voisin.
Je note que rideau de séparation est fermé mais juste au niveau du couloir…pas au niveau des sièges. Bizarre.
Quitte à passer le temps…j’apprécie toujours autant ce porte tablette qui me permet de regarder mes séries confortablement.
Dehors c’est joli…
A peine le temps de souffler, on commence la descente.
Atterrissage et arrivée à Faro
Les côtes de l’Algarve se dévoilent en dessous de nous. On fera une boucle au dessus de l’Atlantique avant de venir nous aligner sur l’aéroport.
Voilà tout ce que je verrai de Faro, ma destination finale étant Albufeira.
Le débarquement est rapide et je dis au revoir à notre petit oiseau.
Le temps d’attente pour les bagages sera raisonnables et je peux rapidement sortir de l’aéroport pour commander un Uber.
L’équipage et le service
Que dire ? Mon verre d’eau m’a été servi avec le sourire.
Conclusion
La business class ne se justifie pas sur un vol aussi court où il aurait été difficile de servir un autre type de prestation…quoique sur Turkish Airlines vous avez des plats chaud sur un Istanbul Izmir d’à peine 40 minutes. Et en classe éco également !
Bref elle sert juste à transporter des passagers en correspondance en se disant qu’ils ne seront pas trop regardant sur le produit car c’est un vol « mineur » de leur itinéraire.
Pour autant je pense que TAP pourrait faire un peu mieux du côté de la prestation offerte en vol. Et un peu mieux soigner ses embarquements.
Lisbonne Faro en business sur TAP
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Service Minimum
Service minimal sur ce vol court qui ne justifie pas une business. Et encore une fois un embarquement laborieux.