Une alerte du journal Le Monde et un grand frisson qui a envahi mon corps. Voilà comment j’ai appris le crash du vol Germanwings 9525 ce matin. Ce vol régulier de la compagnie Low Cost de Lufthansa, reliait Barcelone à Dusseldorf et transportait 144 passagers et 6 membres d’équipage.
Une descente rapide et silencieuse
Après avoir décollé de l’aéroport de Barcelone à 9h UTC, le vol a réalisé une montée puis une croisière normales, avant d’entamer une descente rapide et continue de 9h32 UTC à 9h40 UTC, heure du crash.
Cette descente s’est faite sans aucun échange radio. Ce silence amène ainsi plusieurs scénarios possibles :
- L’hypothèse terrorriste : l’avion a été pris en otage par des forcenés pour l’amener au sol. La bombe est exclue, car elle n’aurait pas engendré une descente ;
- L’hypothèse mécanique ayant entraîné un souci de pressurisation : les pilotes ont été en situation d’hypoxie les rendant inconscients. Mais dans ce cas, pas de raison que l’avion descende tout seul, aussi rapidement ;
- L’hypothèse mécanique grave (comme un incendie) touchant également les mécanismes de communication et empêchant donc l’émission de tout message de détresse.
A ce stade néanmoins, trop peu d’éléments sont à notre disposition.
Une enquête plutôt facile, en comparaison des récents crashs médiatisés
L’enquête s’avère plutôt facile. Même si les premières images de la scène de crash montrent des débris totalement éparpillés témoignant de la violence du crash, une des deux premières boîtes noires a d’ores et dèjà été retrouvée, et les autorités françaises assurent la plus grande rapidité dans l’enquête sur cet accident.
Et à vrai dire, nous sommes tous impatients de savoir ce qu’il s’est réellement passé dans ce cockpit.
En tous cas, Bertrand et moi-même nous associons à la douleur des familles et du personnel du groupe Lufthansa.