Quelques semaines après un précédent séjour à Bordeaux où j’avais eu le plaisir de découvrir quelques bonnes tables j’ai décidé de remettre ça, avec Olivier cette fois, qui ne connaissait pas encore la capitale girondine. Au programme un retour au Renaissance Bordeaux qui m’avait si agréablement surpris et un diner chez Gordon Ramsay, table qui m’avait enchanté l’été précédent.
Mais avant tout le séjour commence par un vol entre Paris et Bordeaux qui sera l’occasion de tester le nouveau salon Air France du Terminal 2F de Roissy.
Le programme de ce voyage
Type | Article | |
#1 | Vol | Paris-Bordeaux, Air France, Economy |
#2 | Hotel | Renaissance Bordeaux – Chambre Gallery |
#3 | Restaurant | Le Pressoir d’Argent. – Gordon Ramsay |
#4 | Vol | Bordeaux-Paris, Air France, Economy |
Réservation du billet
Le billet a été réservé sur l’application Air France et en Economy, l’écart de prix pour une business n’étant pas justifié vu la durée du trajet et le service proposé. Cette fois-ci je m’en sors pour un peu plus de 100€, loin de l’escroquerie de mon vol de cet été.
Enregistrement
Enregistrement sans problème sur l’application Air France
Parcours au sol
J’arrive de l’hôtel Moxy par le CDG VAL et les couloirs de Roissy sont assez vides à cette heure matinale.
Les appareils sont en place et nous attendent. La pandémie n’est pas encore terminée mais cela change des terminaux vides qu’on a vu pendant de longs mois.
Direction les contrôles de sécurité. Un seul poste ouvert en file prioritaire mais vu le monde ça sera assez fluide.
Je file vers le tant attendu nouveau salon Air France du Terminal 2F qui a enfin ouvert après maints aléas.
Le nouveau salon Air France du 2F
Mon passage sera bref et je ferai un autre jour un article spécifique plus détaillé sur ce salon. Là je me conterai d’un tour rapide.
La première chose à savoir est que si le salon est effectivement situé entre les deux péninsules du terminal, les fameux terminaux 2F1 et 2F2, il n’est pas du tout au milieu, beaucoup plus proche de l’ex 2F1 donc des portes F21 à F36. Un élément à prendre en compte pour calculer le temps nécessaire pour se rendre en porte qui est logiquement plus élevé qu’avec les anciens salons qu’on ne regrettera toutefois pas.
L’entrée est contrôlée par des scanners.
Le salon est réparti sur deux étages.
L’offre chaude et froide est très correcte pour un petit déjeuner.
L’offre de boissons est complète et une fontaine à eau a remplacé les anciennes cannettes.
A cette heure de la journée l’offre alcoolisée n’était pas encore totalement en place.
Vu la taille du salon il y a différentes stations réparties entre les deux étages, ce qui évite les files d’attente.
Que l’on veuille se restaurer, juste s’installer, se reposer, travailler, il y a des espaces conçus pour toutes les attentes.
Il y a de quoi se doucher, se changer, et un spa.
Au final mon impression sur ce nouveau salon est positive mais nuancée.
Positive car le salon est superbe, avec un très joli design. Il y a également une impression d’espace qui change vraiment de ses prédécesseurs et on ne se sent pas tout entassés. Ensuite même si le petit déjeuner n’est pas le meilleur moment pour voir la différence, l’offre de restauration a été significativement améliorée.
Toutefois et c’est la chose la plus surprenante j’ai eu du mal de trouver une place et je trouve que le salon se remplit très rapidement et de ce point de vue l’amélioration par rapport à avant n’est pas très sensible. Je ne suis pas certain qu’on ait gagné beaucoup en termes de capacité. En termes d’espace oui mais c’est tout.
Mais ne boudons pas notre plaisir, le changement par rapport aux anciens salons est radical et Air France peut vraiment être fière de cette réalisation.
Quoi qu’il en soit je prendrai l’occasion d’un passage plus long une autre fois pour faire un rapport détaillé.
L’embarquement
Je me dirige enfin vers ma porte d’embarquement. J’aime beaucoup le design du 2F avec ses verrières.
Par contre en porte c’est vraiment la pagaille. Si ce terminal est beau il n’est pas du tout fonctionnel : les files d’attente débordent sur les allées de circulation et à la fin on ne sait plus ou se mettre. J’ajoute qu’en été il se transforme facilement en étuve.
Quoi qu’il en soit voici le résultat.
Je serai un des premiers à embarquer et à pénétrer dans l’appareil.
L’embarquement me semblera durer une éternité comme souvent chez Air France sans que j’arrive à expliquer pourquoi.
Le pilote fait une annonce pour s’excuser : le vol est plein et pour pouvoir satisfaire la demande l’A319 originellement prévu a été remplacé par un A320, raison pour laquelle on a embarqué avec un peu de retard
Finalement l’embarquement se terminera avec 10 minutes de retard ce qui me semble sur le coup être un moindre mal mais au final ça fait quand même 33% de temps en plus.
La cabine de l’A20 d’Air France
On retrouve la cabine habituelle des moyens courrier d’Air France.
Le siège est plus épais que ce j’ai pu avoir dernièrement sur d’autres compagnies mais le confort est équivalent.
L’espace pour les jambes est correct.
Voilà, une cabine connue et dont il faut reconnaitre qu’elle est belle, confortable pour ce type de vol et en tout cas plus réussie que ce qu’on a pu avoir par le passé en moyen courrier.
Le vol et le service
On devra encore patienter avant de repousser. Le retard s’accumule mais rien de castatrophique.
Le décollage nous offre une belle vue sur la Défense.
Je somnole un peu et ouvrirai les yeux juste pour le service. Enfin ce qui tient lieu de service.
Vu qu’il est désormais impossible de se faire servir un Perrier à l’heure du petit déjeuner je me contenterai d’un verre d’eau et d’un biscuit.
Je me console en me disant que cela pourrait être pire tant la rumeur de l’arrivée prochaine du « Buy On Board » sur le moyen courrier d’Air France devient insistante (comprenez que la prestation gratuite sera supprimée et que tout deviendra payant).
Le reste du vol se déroule sans histoire et j’en profite pour terminer ma nuit.
L’atterrissage et l’arrivée à Bordeaux
L’approche permettra aux amateurs de football d’admirer le stade Matmut Atlantic où jouent les Girondins de Bordeaux.
Puis la ville se dévoile.
L’atterrissage sera l’occasion de voir quelques appareils Norvegian stockés depuis un bout de temps à Bordeaux.
Et comme lors de mon dernier séjour on sera stationné au large et on débarquera sur le tarmac.
J’apprendrai au moment du vol de retour que le hall B où opère Air France était innopérationnel en raison de travaux, ce qui justifie ce stationnement au large (mais ça n’était pas le cas lors de mon précédent séjour).
S’en suit une longue marche dans les couloirs et quelques séries d’escaliers à enchainer (jamais pratique avec les bagages) avant de sortir de l’aéroport.
Sur le parvis de l’aéroport un dernier coup d’œil à la tour de contrôle dessinée par Philippe Starck.
Ah un dernier détail…malgré 27 min de retard au départ nous sommes arrivés à l’heure. C’est bien de critiquer les retards mais il faut savoir reconnaitre quand ils sont rattrapés.
L’équipage
Service et interactions minimaliste et un peu hautain.
Par contre merci au commandant de bord pour les explications et les excuses pour le retard pendant l’embarquement. Ca ne coûte rien et c’est appréciable.
Conclusion
Finalement un vol sans histoire sans ratés mais sans raison de s’enthousiasmer non plus. C’est dommage que je pense que même sur du moyen courrier Air France devrait réussir à se distinguer des low costs et la différence est de moins en moins perceptible. L’arrivée du Buy on Board, si elle se confirme, devrait terminer de lisser les différences et c’est dommage.
Paris-Bordeaux en Economy sur Air France
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Basique
Un vol court, service minimaliste et distant, aucun accros mais aucune raison de s'enthousiasmer.