C’est déjà l’heure de repartir à la maison, ces 5 jours sont passés tellement vite ! Un itinéraire un peu étrange pour ce retour, avec une correspondance à Vilnius, sur LOT. Le vol direct était 2 fois plus cher en Business, et ça me fera un pays visité en plus !

Rappel de l’itinéraire :

Parcours au sol et salon

Tout d’abord, les autorités anglaises exigent désormais un test PCR négatif pour l’entrée sur le territoire, en plus de la quarantaine de 10 jours. Ce test peut être soit PCR, soit antigénique. Mes journées étant totalement bookées, je n’ai d’autre choix que d’effectuer un test antigénique à l’aéroport juste avant mon vol.

J’arrive donc 3 heures avant le départ à l’aéroport Chopin, et me dirige vers le centre de tests. Je pensais à tort que ce centre de tests était dans l’hôtel Courtyard… Que nenni ! Il s’agit en réalité d’un préfabriqué sur le parking, et il faut patienter dehors par -10°C à la fois pour passer son test et avoir les résultats.

Etant pris de maux de tête depuis 2 jours, je suis un peu fébrile dans l’attente de ce test. Au total, j’aurais attendu 40 minutes dehors par une température polaire pour avoir le papier salvateur (et négatif).

Ni une ni deux, je me dirige vers le terminal, déserté (quelle tristesse !), passe devant les comptoirs Air France et KLM, vides, ainsi que près des comptoirs LOT tout aussi désertés. Possédant une BP mobile, je me rends directement au Fast Track (ouvert contrairement à LHR), le passage se fait en un clin d’oeil, absolument personne devant moi et le personnel est charmant.

Une fois le PIF passé, c’est la même déprime airside, c’est quasiment désert.

Les dégâts de cette pandémie sont et seront massifs sur cette industrie, c’est indéniable. Je monte ensuite au 1er étage, pour rejoindre la salon LOT Business. Il est bien ouvert, mais absolument rien n’est proposé, pas même un verre d’eau. Il y aura 4 personnes au maximum dans le salon pendant l’heure et demi où j’y séjournerai. Vous retrouverez la revue complète de ce salon ici.

Embarquement

Quelques minutes avant l’heure théorique de début d’embarquement, je quitte le salon pour rejoindre la porte d’embarquement. Il ya une petite trentaine de personnes assises autour de la porte. L’embarquement commencera avec 5 minutes de retard. En porte, on me demande mon QR-code pour entrer en Lithuanie (dont je n’ai pas besoin, puisque je suis en transit), et je dois donc le générer avant d’emprunter la passerelle qui m’emmènera… Au bus, puisqu’il s’agit d’un faux contact.

D’ailleurs, plus de bus réservé aux passagers Business, je note.

C’est donc dans la bétaillère, frigorifié, que j’attends que l’embarquement se termine.

Après 200m de bus (peut-être même moins), nous arrivons… A la porte attenante ! Sûrement une passerelle qui ne fonctionnait pas.

Je suis parmi les premiers à bord.

Cabine et accueil

L’accueil est très chaleureux et enjoué par la cheffe de cabine, qui me distribue immédiatement une bouteille d’eau, et qui m’indique que je serai le seul passager en Business.

La cabine est la classique des Embraer avec sièges en cuir et bon pitch, avec prises de courant.

Service et catering

Pour 50 minutes de vol, je ne m’attendais pas à grand chose, et j’ai été très agréablement surpris. Certes c’est un plateau froid qui est servi, mais tout à fait de qualité.

L’hôtesse sera aux petits soins pour moi, me proposant des refills en permanence.

Arrivée et débarquement

Nous arrivons en avance à Vilnius sur l’horaire et débarquons directement dans le terminal de départ, ce qui facilitera ma correspondance… Ou pas, suite au prochain épisode.

Conclusion

Un excellent vol, tant sur le confort que sur le catering et le service, qui renforce ma bonne image de la compagnie.

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