Pour beaucoup voyager en business class ou, mieux, première classe est un rêve inaccessible. Toutefois en s’y prenant bien il y a moyen de largement faire baisser l’addition et trouver des billets à des conditions qui les rendent plus abordables, parfois même pas tellement plus cher, toutes proportions gardées, qu’un billet en economy.
C’est un billet que vous nous avez réclamé depuis longtemps et qu’on a mis longtemps à écrire mais le voici enfin (de toute manière cette année et pour des raisons diverses on a beaucoup de mal de sortir des articles de fonds dans des délais normaux mais ça va s’arranger). En effet au fil de nos récits de voyages et quand nous expliquons la construction tarifaire de nos vols nous recevons beaucoup de commentaires du genre « ah c’est vraiment un prix tentant, mais comment avez vous fait pour le trouver ?« .
Alors voici les techniques que nous utilisons et vous allez voir, quitte à être déçus, qu’il n’y a pas de méthode magique ou de secret précieusement gardé qui permet à coup sur de voyager dans les classes les plus luxueuses en ne déboursant pratiquement rien. C’est en fait beaucoup d’empirisme, de tâtonnements et d’intuition (ce que d’aucuns appelleront expérience). Mais au moins l’avantage c’est que c’est accessible à tous avec un peu d’entrainement à condition d’avoir du temps et d’accepter les règles du jeu.
Allez, c’est parti…
Pourquoi ne s’intéresser aux qu’aux classes business et première ?
Il est à peu près certains que beaucoup aimeraient également que l’on traite des billets en classe economy mais nous n’aborderons pas le sujet quoique les méthodes restent les mêmes. Il est vrai qu’un billet en business class pas cher reste objectivement quelque chose de cher mais…
Déjà on préfère parler de ce qu’on connait le mieux et il y a peut être des pratiques et subtilités propres à la classe éco qui nous échappent faute de beaucoup l’emprunter. Ensuite, et les statistiques et commentaires le prouvent, ce qui vous intéresse c’est les « classe avant ». 99% des gens ne voyageront jamais qu’en economy mais ce qui intéresse et fait rêver c’est ce qu’on appelle les « classes avant ». Enfin, et ça n’est pas le moindre des arguments, est que la méthode qui, pour nous, fonctionne le mieux ne s’avère rentable que pour des billets originellement chers alors que pour de l’éco le jeu n’en vaut pas toujours la chandelle.
Le prix du billet est inversement proportionnel à votre flexibilité
La première et peut être même la seule chose à savoir si vous vous mettez en chasse d’un billet pas cher en business class c’est que pour bénéficier les tarifs les plus avantageux il faudra que vous soyez flexibles. Si vous êtes intransigeants sur vos dates, votre destination, la compagnie que vous désirez emprunter voire votre ville de départ ne rêvez pas : vous ne trouverez rien de vraiment intéressant.
A l’inverse si vous êtes flexibles sur un voire plusieurs de ces facteurs alors vous pouvez trouver des tarifs vraiment sympas.
Il va également sans dire que plus vous réservez tôt plus vous avez de chance de trouver un bon prix. Mais ça n’est pas une règle absolue : si c’est si les règles du yield management font que plus on réserve tôt moins on paie cher nos techniques favorites permettent aussi de trouver des plans de dernière minute ou presque quand les compagnies ont un soucis de remplissage depuis une escale donnée.
Quand on me demande comment j’ai fait pour trouver tel ou tel tarif je dis souvent que ça n’est pas moi qui ait trouvé le tarif mais que c’est le tarif qui m’a trouvé. Je cherchais quelque chose mais sans idée préconçue, j’ai joué sur quelques variables, et à la fin je me suis retrouvé sur une destination qui n’était pas celle que je cherchais au début mais le prix proposé m’a convaincu. Mais on vous explique cela plus bas.
Qu’est ce qu’un billet pas cher ?
Avant d’aller plus loin il faut déjà être clairs sur les attentes et ce que vous pouvez prétendre obtenir. Quand on parle de billet pas cher on on ne parle pas des promos que peuvent proposer les compagnies aériennes de manière assez régulière. Economiser 200 ou 300 euros par rapport au prix du billet normal n’est pas assez pour nous. D’ailleurs à mon souvenir je n’ai utilisé cette technique que deux fois : une fois il y a plus de 15 ans pour les traditionnelles promotions estivales d’Air France et une fois avec Olivier pour aller en Chine mais en la couplant avec une autre…
Alors à partir de quel prix trouvons nous que c’est « intéressant » ?
Il faut avant toute chose bien avoir en tête que nous ne reverrons pas avant très longtemps les prix d’avant COVID. A cette époque on trouvait sans aucun problème, par exemple, des billets pour l’Australie en business class sur Singapore Airlines à 2000 euros. Autant vous dire que c’est fini et que ça n’est pas prêt de revenir. Certains vous diront que c’est à cause des taxes qui ne cessent de s’accumuler, d’autres que c’est à cause du prix du carburant mais il n’en est rien : si les prix des billets restent élevés c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas assez d’avions pour satisfaire la demande, en tout cas aujourd’hui.
En conséquence par rapport à avant le COVID en matières de prix bas il faut revoir nos ambitions à la baisse. Alors bien sûr tout dépend de la saison et on n’a pas la prétention de vous apprendre que voyager hors saison coute moins cher qu’en pleine saison touristique. Tout dépend aussi de la destination, même pour un pays donné : la demande pour New York par exemple est toujours plus forte que pour d’autres villes du pays donc c’est a priori plus cher même si c’est tempéré par une forte concurrence.
Tout cela est très fluctuant mais disons que ça devient intéressant à 200€ ou moins pour un vol entre l’Europe et les USA, 2500 pour l’Asie et 3000 pour l’Océanie. Mais c’est à prendre avec des pincettes car tout cela est très fluctuant en fonction de la saison et des stratégies marketing des compagnies.
Par exemple à l’heure où j’écris vous pouvez trouver un Lisbonne-Cancun à 1100 euros pour novembre, du Copenhague-Toronto ou New York à 1300 euros pour début 2025 ou même du Budapest Hong-Kong sur Air France à 1700 euros pour cet été.
C’est juste un ordre d’idée mais ça permet de se faire une idée.
De manière plus pragmatique je cherche un billet au départ de Paris sans chercher à rien optimiser, je note le prix et ensuite je regarde après optimisation le pourcentage de baisse que j’arrive à obtenir et ça me permet de déterminer si c’est intéressant ou pas.
Les forums spécialisés
Beaucoup d’entre vous nous disent utiliser des forums pour trouver les meilleurs plans et c’est vrai que c’est un moyen très pratique…quand on ne sait pas chercher soi-même. Il y en a pleins dédiés au sujet mais notre favori est celui de Flyertalk, assez pointu avec de vrais connaisseurs, infiniment mieux que la plupart des forums français avec des bons plans qui n’en sont pas et beaucoup d’amateurisme.
Il faut toutefois avoir une chose en tête.
La première est que quand un tarif très intéressant existe il est parfois limité à un certain nombre de sièges. Donc quand il est publié sur un forum il se peut fort bien, si c’est sur une destination populaire, que le tarif ne soit pas disponible longtemps. Mais il arrive aussi que la disponibilité soit assez forte et durable, notamment lorsqu’il s’agit d’un market Fare (ou tarif de marché) qui n’est pas une promotion mais une stratégie commerciale délibérée d’une compagnie pour « aspirer » la clientèle au départ d’un aéroport donné.
Par contre quand un tarif est trop intéressant il faut vous méfier et en général nous ne vous recommandons pas de sauter sur l’occasion. Par exemple un billet en business class entre Paris et Singapour pour 300€ c’est louche. En fait il s’agit d’un error Fare ou mistake Fare ou en français une erreur de tarif. Parfois une faute de frappe au moment de rentrer le tarif ou une erreur de monnaie… Mais il est très fréquent que les compagnies se rendant compte de leur erreur décident de ne pas honorer le tarif et soit vous remboursent soit vous déclassent en economy. Si quelques clients en profitent elles peuvent fermer les yeux, si c’est des dizaines ou des centaines vous pouvez être surs que le billet sera annulé. Donc à partir du moment où un tel tarif est rendu public sur un forum vous avez de fortes chances qu’il ne soit pas honoré par la compagnie.
Les promotions des compagnies aériennes
Pour trouver des prix intéressants certains d’entre vous nous on dit en commentaires que leur méthode favorite était de s’abonner aux promotions de leur compagnie favorite. C’est un bon début mais ça n’est pas satisfaisant.
D’abord parce que ça limite à une compagnie (mais rien ne vous empêche de vous abonner à plusieurs) mais, surtout, cela vous impose un départ de Paris en général. Or il faut avoir une chose en tête : Paris est une ville chère pas seulement en termes de destination mais également en tant que ville de départ et cela peu importe la compagnie (et surtout avec Air France).
La raison ? Air France tout simplement parce que par définition elle propose des vols directs qui sont plus chers par définition que des vols avec des correspondances que vous proposent des compagnies qui viennent vous chercher à Paris pour vous ramener vers leurs hubs. Mais à part parfois Lufthansa qui a une politique assez agressive pour « voler » des clients à Air France, les vols au départ de Paris sont en général partis les plus chers en Europe. Juste une question de politique commerciale.
Pendant une époque, mais c’est moins évident maintenant, Air France faisait de très bons prix depuis Bruxelles (gare de Bruxelles midi avec trajet en train vers Roissy, la gare ayant un code aéroporturaire : ZYR). A cette époque la newletter d’Air France Belgique m’intéressait plus que celle de la maison mère pour Paris.
Et puis les politiques en matière de promotions sur les business class sont en train d’évoluer. Habituellement Air France pratiquait des promotions très intéressante l’été car les utilisateurs habituels de la classe affaire voyageaient en economy avec leur famille pour les vacances et il fallait bien remplir les avions. Une chose qui était moins vraie pour d’autres compagnies, les allemands ou les anglais pour ne citer qu’eux ayant davantage tendance à voyager en business même pour du loisir. Mais les temps ont changé et Air France a réalisé que sur certaines destinations 60% de la cabine business était occupée par des voyageurs loisir. En conséquence si les compagnies adaptent leur politique tarifaire pour ces voyageurs dont les vols ne sont pas payés pour leur entreprise elles cassent moins les prix que par le passé car ces clients viennent d’eux-mêmes.
Donc la stratégie gagnante qui marche à presque tous les coups c’est de changer de ville de départ.
Changer de villes de départ
Il faut bien avoir une chose en tête. Le prix d’un billet n’est pas fonction de la distance mais deux deux choses : la demande (yield management) et la politique commerciale de la compagnie au départ d’un pays voire d’un aéroport donné. Donc de manière ponctuelle ou régulière vous pourrez trouver des tarifs largement inférieurs à la « normale » au départ d’un aéroport donné avec une compagnie donnée.
Quand on parle de changer de ville de départ on ne parle pas de tenter un départ de province mais bel et bien de changer de pays. D’ailleurs comme vous l’avez vu dans les exemples que je donnais il n’y avait aucun départ de Paris. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons plans au départ de Paris mais il sont assez rares comparé à d’autre villes où ils sont quasi systématiques. Vous avez remarqué dans nos récits de voyage que très souvent on faisait un détour par la Scandinavie et c’est déjà un indice…
Je parlais de méthode empirique et de flexibilité et en voici un très bon exemple. Voici comment je procède.
1°) J’ai une idée de là où je veux aller
Dans ce cas je commence bien sur à chercher au départ de Paris, je note le prix, puis je change l’aéroport de départ et je vois ce que ça donne. Pour cela Google Flight est très pratique car il n’y a qu’à changer l’aéroport de départ sur la page de résultats et la page se modifie automatiquement. Autre astuce que Google Flights rend également très facile : changer les dates de voyage car parfois à 2 jours prêt ou en allongeant un peu son séjour on peut gagner 500 ou 1000 euros ! Je ferai d’ailleurs d’ici peu un guide pratique sur mon utilisation de Google Flights pour les néophytes.
Laborieux ? Pas tant que ça car à force vous savez où chercher. Chaque compagnie a sa politique commerciale en matière de market Fares et privilégie certaines zones géographiques qu’elles veulent conquérir mais il y a des constantes.
Lufhansa par exemple a décidé de livrer la guerre à Air France au départ de Paris et propose des tarifs souvent agressifs et c’est souvent la seule compagnie intéressante au départ de notre capitale. Mais en attendant un déploiement large de sa nouvelle cabine Allegris elle offre un produit business class vraiment mauvais. En réaction Air France est souvent très attractive au départ des aéroports secondaires d’Allemagne. Ironiquement il est souvent plus intéressant pour un Français de voyager sur Lufthansa et pour un allemand de prendre Air France.
Peu importe la compagnie il y a une zone à « bons plans » qui est la Scandinavie. Des exemples ?
• Oslo-Saigon sur Turkish Airlines à 1700 euros. J’ai finalement payé 2200 car j’ai pris des classes de voyage qui rapportaient plus de miles histoire de maintenir mon statut mais en fonction des dates les tarifs les plus bas étaient entre 1500 et 1700.
• Goteborg-Kuala Lumpur sur Singapore Airlines à 3200 euros. En fait c’était un Goteborg-Copenhague-Singapour-Kuala Lumpur. Cela peut sembler cher mais c’état l’époque du travel revenge à la fin du COVID, en plus avant les les fêtes de Noël quand tout le monde voyageait et que les tarifs atteignaient des sommets. Au départ de Paris je n’avais rien en dessous de 7000 euros.
• Stockholm-Sydney à 3700 euros. Là encore en période de fin de COVID quand les prix s’emballaient. Ca fait une somme mais au prix au kilomètre !a fait beaucoup moins que le train et pour 24h de voyage en business class le jeu en vaut la chandelle. Là aussi rien au départ de Paris à moins de 7000 euros.
• Goteborg-Sydney à 3400 sur ANA..en fait un Goteborg-Munich-Tokyo-Sydney. 0,19 centimes du kilomètre. J’ai réussi à baisser le prix de 500 euros en ajoutant deux nuits à mon pan initial. Je rappelle qu’avant le COVID on trouvait quasiment en permanence des vols depuis Goteborg, Stockholm ou Copenhague sur Singapore Airlines pour Sydney à 2000 voire 1900 euros. Mais ça c’était avant. En tout cas à cette époque (décembre donc l’été là bas), j’avais des vols à 6 ou 7000 euros départ Paris, 6000 au départ de Madrid ou Munich et 4500 au départ de Bruxelles. Et pas sur des compagnies sur même standing.
• Goteborg-Phuket sur Turkish Airlines à 2000 euros en pleine saison touristique hiver/printemps. Je précise que des amis rejoignant la même destination au départ de Paris au même moment ont payé 1300 euros en economy sur Air France.
• Cet été j’ai trouvé un Goteborg-Singapour sur Air France à 2000 euros au lieu de 3500 au départ de Paris. Tarif également disponible au départ de Stockholm ou Oslo mais pas Copenhague. Et je m’y suis pris même pas un mois à l’avance.
Ici vous voyez bien que Finnair est assez agressif commercialement parlant tandis que les autres compagnies sont assez alignées.
Et ici vous voyez qu’au départ de Goteborg c’est Air France qui est agressif avec un prix assez incroyable pour une destination réputée chère. Et vous voyez que de manière générale, peu importe la compagnie, Goteborg est beaucoup moins chère comme ville de départ que Paris.
La raison pour laquelle on trouve des bonnes affaires à la pelle en Scandinavie reste un mystère pour nous. C’est une clientèle à haut pouvoir d’achat qui est moins sensible au facteur prix, par exemple, que la clientèle française. Mais voilà, et c’est prouvé depuis de longues années, quand on cherche un bon prix c’est en général là qu’on le trouve le plus facilement.
Il y a 10 jours on avait aussi du Stockholm-Buenos Aires à 1500 sur Turkish Airlines.
Sinon par le passé nous avions trouvé un vol en première classe sur Lufthansa pour Pékin à 1700 euros. Là nous avions mélangé une promo et un market fare. Lufthansa proposait des « companion fares » en première classe à des prix imbattables. Le principe est simple : des prix très bas à condition d’acheter deux billets, une sorte de tarif couple mais qui fonctionne heureusement sans être en couple, il suffit d’être deux. Donc nous avons acheté deux billets pour 3400 euros (1700 chacun) au départ d’une ville concernée par la promotion, Manchester en l’occurence.
Après selon les moments ou les compagnies vous pouvez des fois chercher depuis l’Italie, l’Espagne ou plutôt des pays de l’est comme la Hongrie. Le Royaume-Uni marche aussi de temps en temps. Comme je le disais ça n’est pas une science exacte donc on tâtonne, on change les villes et les dates et à force on commence à avoir une short liste d’aéroports à tester en priorité.
2°) Je suis ouvert quant à la destination
Dans ce cas je procède un peu comme décrit plus haut mais avec une variante. Une fois que j’ai trouvé un bon tarif sur une destination au départ d’une ville je regarde ce que la compagnie en question ou d’autres proposent proposent sur d’autres destinations. Là encore facile avec Google flights : vous pouvez choisir de ne regarder qu’une compagnie et là vous changez juste l’aéroport d’arrivée ou alors vous gardez l’option toute compagnie et ne changez que l’aéroport.
Parfois cela ne donne rien mais parfois on trouve des prix intéressants. Quelle est la logique derrière cela ?
• Turkish Airlines, par exemple, qui fait un tarif très intéressant entre Oslo et Hanoi peut le faire pour deux raisons. Soit elle a besoin de vendre des vols sur Hanoï et a du mal de remplir, soit elle veut préempter une partie du trafic au départ de Oslo auquel cas elle peut proposer des tarifs intéressants vers d’autres destinations.
• Une compagnie peut décider d’être agressive depuis une ville de départ et d’autres s’alignent.
Dans tous les exemples que j’ai donné ici vous avez un mélange de facteurs positifs : des vols avec correspondance au départ de villes où de manière ponctuelle ou régulière une compagnie décide d’avoir une politique commerciale agressive.
Vous comprenez aussi pourquoi notre technique fonctionne surtout pour les premières ou business class. Payer moins cher en partant de Suède par exemple est intéressant mais si le prix du vol pour s’y rendre, voire de l’hôtel si vous voulez vous donner une marge de sécurité et éviter un des risques du self connect, est supérieur à l’économie réalisée cela ne vaut pas la peine.
Avec un billet economy vous allez gagner 200 ou 300 euros…ça n’en vaut pas la peine à moins de vous dire que pour le même prix vous aurez peut être l’occasion de visiter une ville de plus.
Avec un billet business class quand vous économisez entre 1500 et 3000 euros le jeu en vaut davantage la chandelle. Vous pouvez maximiser votre économie en prenant le vol le moins cher possible pour vous y rendre avec une marge de se sécurité pour ne pas se faire de frayeurs en cas de vol retardé ou réinvestir une partie de votre économie pour arriver la veille ou rester après votre vol de retour et en profiter pour visiter la ville et découvrir la gastronomie locale.
Conclusion
Il y a pleins de méthodes qui circulent sur la toile, plus ou moins efficaces et farfelues pour trouver des billets abordables en business ou first. Les promos des compagnies sont intéressantes mais surtout hors de leur hub. Le fait de réserver certains jours à certaines heures ou de vider le cache de son navigateur sont des remèdes de grand mère à l’efficacité pour le moins discutable. Jouer sur la ville de départ par contre fonctionne quasiment à tous les coups pour peu qu’on soit flexible sur la ville de départ, la destination, les dates voire les trois.
Cela peut ressembler à du bricolage et demande un peu de temps, d’huile de coude voire d’expérience, c’est un peu empirique mais ça a le mérite de fonctionner. En tout cas pour nous ça a fait ses preuves.
Mais s’il y avait une méthode qui permettait à chaque fois de diviser le prix d’un billet par deux sans le moindre effort ça se saurait et les compagnies y auraient déjà mis fin.
Image : billet pas cher de Rawpixel.com via shutterstock