Quelques minutes avant l’heure théorique d’embarquement, nous prenons congé du salon et nous dirigeons en porte F48 pour notre embarquement.
Pour rappel, voici l’itinéraire suivi :
Embarquement
Lorsque nous nous positionnons dans l’ersatz de file SkyPriority, un retard de 15 minutes est annoncé sur l’embarquement. Pendant que nous patientons, une hôtesse au sol passe auprès de chacun des passagers pour vérifier leur Passenger Locator Form et leur test PCR négatif ou certificat de vaccination.
Comme je présente ma BP au format électronique, un petit papier avec “OK” indiqué est le sésame pour la porte d’embarquement. Peu importe que mes documents aient été vérifiés à Londres ou non, tout est revérifié en porte (quelle perte de temps et d’énergie pour les agents).
L’embarquement commence enfin et nous embarquons via la file SkyPriority.
Cabine et accueil
La cabine est la désormais traditionnelle Smart&Beyond que vous connaissez sur le Moyen-Courrier Air France sur A319 et plus.
L’accueil est excellent et je m’installe avec mon compère lui aussi assis en classe Business. Nous occupons le doublet 01A/C.
La cabine Business sera complète aujourd’hui et aucun surclassement sauvage ne sera opéré à bord.
Service et catering
Avec le protocole post-pandémie, le service inspiré des cabines long-courrier a disparu sur le moyen-courrier long d’Air France.
Sur nos sièges, une bouteille de Thonon et un oshibori froid emballé, mais plus de coussins ni de vraie boisson de bienvenue.
La cheffe de cabine vient nous saluer en début de vol, en se rendant disponible si nous avons besoin de quoi que ce soit, et nous confiant aux bons soins du steward qui opèrera ce midi en cabine Business.
Après le décollage, le service commence environ 30 minutes après, d’un seul trait.
Le champagne ne cessera pas de couler avec plus de 4 refills pendant tout le vol, jusqu’à ce que les 6 bouteilles soient terminées !
J’ai choisi le boeuf qui était excellent, pas trop cuit, juste comme il le fallait. L’entrée d’asperges était un peu trop vinaigrée à mon goût.
Le dessert était excellent, mais de la taille d’une mignardise.
Et que dire du pain horrible sous blister…
En même temps que mon infusion de fin de repas sont distribuées des snacks excellents.
Je prendrai ensuite une poire pour faire passer tout cela.
Arrivée et débarquement
Nous arrivons à Heraklion avec une dizaine de minutes de retard sur l’heure prévue. Notons que deux énergumènes ont refusé de porter le masque pendant toute la seconde partie du vol en Business, obligeant le commandant de bord à sortir de son cockpit pour aller les sermonner, sans succès… J’aurais tant aimé voir la police les cueillir à leur arrivée…
Le débarquement s’effectuera par bus et il n’y aura pas de bus réservé aux passagers Business.
Conclusion
Un très bon vol en soi, mais l’expérience est dégradée au sol, au départ comme à l’arrivée.
Air France Business, Paris Charles-de-Gaulle - Heraklion Nikos Kazantzakis : Bon vol, mais c'est tout !
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel : Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Bien en vol, nul au sol
Un très bon vol en soi, mais l’expérience est dégradée au sol, au départ comme à l’arrivée.