Dans le cadre de la promotion d’Atlantic Airways et des Îles Féroé en France, Travelguys s’est rendu avec des confrères médias d’influence aux Îles Féroé, à l’invitation de la compagnie des Îles Féroé, Atlantic Airways et du GroupExpression.
Retrouvez le programme de la série d’articles qui seront consacrés à Atlantic Airways :
Review# | Type | Article |
1 | Découverte | Atlantic Airways : l’ambition atlantique |
2 | Vol | Paris-Îles Féroé sur Atlantic Airways : une excellente introduction à l’archipel féroïen |
3 | Vol | Torshavn-Klaksvik-Kirkja-Klaksvik : se mettre dans la peau de James Bond |
4 | Vol | Îles Féroé-Paris sur Atlantic Airways |
Atlantic Airways, c’est certes des lignes internationales reliant Vagar au reste de l’Europe, mais aussi deux hélicoptères Augusta Westland 139 qui effectuent le transfert inter-îles. Nous ne pouvions pas résister au plaisir de quelques minutes de vol héliporté pour explorer les sublimes paysages de l’archipel !
Direction l’héliport de Torshavn (la “capitale” des îles Féroé) au petit matin.
La vérification de la réservation est faite dans un petit cabanon en bois par notre accompagnatrice. Nous sommes conviés ensuite pour une démonstration de sécurité.
On trouve ca et là un peu de documentation sur les vols en hélicoptère de la compagnie, qui attirent forcément l’oeil d’un avgeek…
En ouvrant le pamphlet, on peut remarquer les horaires de vols et la gamme de prix fixes. Un trajet entre Kirkja et Vagar, deux points à l’extrême opposé l’un de l’autre, vous coûtera 48 euros. Ce n’est pas si onéreux !
On découvre également que les liaisons ne sont pas quotidiennes. En fait, elles sont le lundi, mercredi, vendredi et dimanche. De quoi laisser un emploi du temps plutôt cool aux pilotes… Voici le programme du jour. Nous effectuerons avec l’équipage la liaison Torshavn-Klaksvik-Svinoy-Kirkja-Hattarvik-Klaksvik, pour un temps de vol d’une quarantaine de minutes.
On remarque l’équipement permettant de tagguer les destinations, sans savoir à quoi cela sert.
Nous observons avec une attention évidemment parfaite les démonstrations de sécurité. Du reste, on s’en remettra aux pilotes. Vous noterez aussi la présence de la machine à café qui fait qu’on se sent comme dans les meilleurs salons Business du monde.
Cet affiche nous interpellera. Non pas que les Travelguys se baladent avec des rongeurs, néanmoins.
Nous nous dirigeons en dehors du cabanon pour voir notre hélicoptère arriver. Il vient donc de Vagar (où est situé l’aéroport international). C’est un peu venteux mais rien qui ne nous décourage.
Une fois l’appareil atterri, nous pouvons nous diriger vers l’embarquement. Evidemment, pas de place attribuée : premier arrivé, premier servi. On nous a donc conseillé de jouer des coudes pour obtenir les places hublot… J’en obtiens une sur le côté droit de la troisième rangée.
C’est parti pour Klaksvik !
Les paysages sont sublimes tant côté mer que côté terre.
L’arrivée à Klaksvik se fait en longeant ces belles falaises.
La ville de Klaksvik, deuxième plus grande de l’archipel après Torshavn. On arrive à un écrasant total de 5000 âmes.
L’héliport se découvre non loin.
Les influenceurs LinkedIn seraient ravis de voir qu’aux héliports féroïens, les employés peuvent venir avec leur compagnon à 4 pattes, qui ne demande qu’à jouer avec les clients…
Notre destination finale est certes Klaksvik, mais Atlantic Airways nous a prévu un trajet faisant la boucle complète au dessus de l’archipel (en desservant les îles de Svinoy, Kirkja et Hattarvik), ce qui fait que nous restons à bord. Nous ne descendrons donc de l’hélicoptère qu’au prochain atterrissage à Klaksvik (qui est de toute facon le terminus).
Certains passagers n’ont pas cette chance et je dois donc les laisser descendre de l’hélicoptère.
C’est parti pour 3 autres héliports : Svinoy, Kirkja et Hattarvik, avant de boucler la boucle sur Klaksvik.
On distingue quelques morceaux de ciel bleus qui seront à peu près les seuls vus durant ce séjour.
Il est possible de suivre le trajet sur Flightradar. On voit ainsi bien la boucle décrite de et vers Klaksvik.
Svinoy est une île déjà moins hospitalière que les autres. Il n’y a aucun point d’accès routier (au contraire de Klasvik, maintenant reliée à Torshavn). On recensait 31 âmes vivant à Svinoy en 2020.
Sans surprise, l’arrêt n’est que de courte durée. On repart donc quelques secondes après vers Kirkja, le point oriental de l’archipel.
L’arrivée à Kirkja n’est guère plus inspirante. Dans ce village vivent 30 habitants. Tous aussi isolés qu’à Svinoy. Nous repartons à l’heure. Si vous ratez votre hélicoptère, il reste le vol suivant deux jours après, le bâteau si vous en trouvez un, ou vos bras pour nager.
On nous annoncera d’ailleurs ne pas nous arrêter à Hattarvik dû à de mauvaises conditions météo. Un bus amènera les quelques âmes à bon port depuis Kirkja. Nous repartons donc vers Klaksvik directement.
C’est pas long.
Nous nous arrêtons à Klaksvik. C’est d’ailleurs le temps de la pause déjeuner pour les pilotes, qui viendront échanger quelques mots avec nous, sûrement intrigués de voir des visiteurs. Ils repartiront dans l’après midi vers Vagar pour boucler leur boucle.
L’hélicoptère reste, pour les archipels éclatés avec de faibles populations, un moyen sûr et rapide de désenclaver les îles. Si seuls les plus aventureux voyageurs désireront utiliser un hélicoptère pour atteindre une des îles difficilement atteignable outre mesure, il n’en reste pas moins une activité superbement avgeek sachant que l’appareil est opéré par une compagnie aérienne régulière.