C’est un 4 février, exactement en 1902, qu’est né Charles Lindbergh (à Detroit), un des monuments de l’histoire de l’aviation. Il décédera le 26 août 1974 à Hawaï sur l’ile de Maui.
Il est connu pour avoir réalisé la première liaison entre New-York et Paris sans escale et en solitaire le 21 mai 1927 en 33h et 30 minutes à bord du Spirit of St Louis. Mais contrairement à ce que beaucoup pensent il n’est pas le premier à avoir effectué un New-York Paris. D’autres l’ont fait avant lui mais avec des escales. En effet en 1919 un équipage américain avait effectué cette traversée avec des escales et, cette même année un équipage britannique avait effectué la liaison en direct.
Cet exploit fera de lui un héros international.
Quelques anecdotes sur Charles Lindbergh
• Suite à sa traversée il donnera à la marque d’horlogerie Longines les détails d’une montre correspondant aux besoins d’un pilote pour une telle traversée. La montre a été fabriquée, le modèle porte son nom et est encore commercialisé.
• Son fils ainé sera kidnappé en vue d’obtenir une rançon (Lindbergh a épousé une riche héritière). Il paiera la rançon sans savoir que son fils était décédé le soir même de l’enlèvement. Lindbergh étant un héros national l’histoire fera grand bruit et c’est depuis qu’aux Etats-Unis le rapt d’enfant est puni de la peine le mort.
• Lindbergh s’opposera à l’entrée des Etats-Unis dans la seconde guerre mondiale. Au départ perçu comme un pacifiste, ses prises de position le feront passer peu à peu pour un antisémite. Il changera d’opinion après Pearl Harbour et l’attaque de la marine Américaine par l’aviation japonaise et sera atterré par les actes commis pendant la guerre après avoir visité un camp de concentration après la guerre.
• Suit au refus de l’US Air Force de le réintégrer il collaborera avec des constructeurs puis finira par trouver un moyen de rejoindre l’armée comme instructeur puis comme pilote durant la guerre du pacifique.
• Après la guerre il deviendra consultant dans le civil pour la Pan Am et racontera sa traversée de l’Atlantique dans un livre (The Spirit of St Louis) qui lui vaudra le prix Pulitzer.
• A la fin de la vie il se questionnera sur le rôle de l’avion dans le monde, se demandant s’il ne s’agit pas d’un malheur pour l’humanité. Il s’engagera alors dans la défense de la nature et des tribus isolées.