Francfort-Paris en business class sur Lufthansa : une correspondance à risque

Fin de ce week end à Londres et retour à Paris via Francfort. Un vol a priori anecdotique et sans grand intérêt si ce n’est que j’ai une correspondance très courte qui peut devenir très compliquée si le moindre grain de sable vient gripper la mécanique.

Réussirai-je à avoir mon vol pour Paris ? Francfort est il un aéroport si efficace ? C’est le principal point d’intérêt de ce vol.

Pour mémoire tous les articles sur ce voyage à Londres.

Review #TypeArticle
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Le contexte

Quelques éléments de contexte avant d’aller plus loin.

Originellement Lufthansa m’a vendu des vols avec une correspondance de 55 minutes ce qui a priori est court mais jouable à Francfort, cela m’est arrivé fréquemment. 55 minutes cela signifie 25 minutes avant le début de l’embarquement de mon vol pour Paris.

Mais trois éléments sont à prendre en compte.

1°) J’arrive aux portes B pour repartir des portes A. Quiconque connait Francfort sait que cela signifie une très très longue marche avec, qui plus est, des changements d’étage.

2°) J’arrive par un vol non Schengen pour repartir sur un vol Schengen : je dois donc a minima repasser les contrôles de police.

3°) Mon vol depuis Londres est arrivé avec du retard.

Il me reste donc techniquement 13 minutes pour aller d’un bout à l’autre de l’aéroport chargé de mon bagage cabine et passer les contrôles avant l’embarquement de mon vol pour Paris.

Parcours au sol

Dès que je sors de l’appareil je jette un oeil à ma montre. Je visualise parfaitement le parcours a priori : traverser la jetée B, passer les contrôles d’immigration, prendre l’ascenseur, emprunter le long tunnel avec le travelator qui évite de passer par le terminal principal, ascenseur pour remonter, puis courir jusqu’à ma porte qui est au bout de la jetée A.


Pas évident mais tout à fait possible.

Je commence donc ma course et à un moment j’envisage une option à laquelle je n’avais pas pensé : un panneau m’indique un circuite de correspondance par bus pour rejoindre la jetée A.

L’avantage est évident : le gain de temps.

Par contre il y a un risque. Je ne connais pas la fréquence des navettes et il me reste 10 minutes avant l’embarquement.

Si je vais à pied je maitrise tous les éléments du problème, ce sera limite mais ça devrait passer.

Si je prends le bus je vais gagner beaucoup de temps sur le trajet mais il y a une part d’inconnue : si la navette ne passe pas très vite je rate ma correspondance.

Rater ma correspondance n’est pas un vrai problème : c’est la compagnie qui a vendu un billet avec un temps de correspondance court et c’est donc leur problème si je rate mon vol. Mais je n’ai pas envie de rentrer trop tard voire le lendemain matin.

A ce stade il faut décider vite. Je vais tenter le bus.

Je suis donc la signalisation et j’arrive dans une salle d’attente au rez de chaussée.

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Je me renseigne auprès de l’agent. La navette passerait à peu près toutes les 10/15 minutes. Il me demande l’heure de mon vol et me répond que « ça devrait aller mais il faudra marcher vite« . Donc il ne m’apprend rien.

De toute manière je ne peux plus faire marche arrière, je n’ai qu’à attendre et faire confiance.

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Le bus arrive à 16h20. Mon vol part à 16h50 et l’embarquement a du commencer. Le bus part à 16h22.

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On est à la jetée A quelques minutes plus tard. Je passe le contrôle de police en quelques secondes et, heureusement, je n’ai pas à repasser les contrôles de sécurité.

J’émerge à l’étage des départs à 16h30, au niveau de la porte A15. Je pars de la A30. Let’s run !

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J’arrive à ma porte à 40, 10 minutes avant le départ du vol et 20 minutes après le début de l’embarquement.

Et là….surprise.

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L’embarquement n’a pas encore commencé. Il commencera quelques minutes plus tard et le vol partira avec 10 minutes de retard.

En tout cas même avec un vol arrivant de Londres en retard, une navette qui a tardé et les contrôles à passer cela passait, même si mon vol pour Paris était parti à l’heure. Cela me confirme que Francfort est un aéroport très efficace car ne je ne me vois pas réussir une telle correspondance à Roissy entre le 2E et le 2F…

L’embarquement

Il commence donc avec un peu de retard. Les familles avec enfant sont appelées en premier. Puis les groupes 1 et 2. Forcément des gens des autres groupes resquillent et ça crée un embouteillage.

Allez finalement j’accède à la cabine assez rapidement.

La cabine

Toujours la même cabine moyen courrier de Lufthansa avec ses sièges NEK. Comme toujours en business class le siège central sera neutralisé.

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Par contre la cabine me semble assez ancienne, vieille et usée.

Le pitch me semble également moins bon qu’en général sur Lufthansa. Un vieil appareil ?

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Pour un vol d’une heure on ne va pas en mourir !

L’embarquement sera terminé en 10 minutes et finalement on n’aura que 10 minutes de retard au départ.

Il y aura 5 rangées de business sur ce vol pour 10 passagers donc un remplissage de 50%

Le vol et le service

On décolle rapidement et le service débute tout aussi vite. Les plateaux seront amenés individuellement. Voici le repas du jour :

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Exactement le même plateau que deux jour plus tôt entre Francfort et Londres.

Le saumon a un peu de gout, l’espèce d’omelette froide totalement insipide. La mousse au chocolat sauvera un peu la mise. Un repas à vite oublier.

Par contre j’aurai plusieurs refills d’eau et de vin.

Je m’installe confortablement profitant de l’absence de voisin et du siège central neutralisé.

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Beau coucher de soleil alors qu’on s’approche de Paris.

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Le personnel

Service rapide, personnel aimable et souriant.

Atterrissage et débarquement

Fin de vol sans histoire et arrivée au T1 de Roissy avec à peine dix minutes de retard.

Conclusion

Le sujet principal de ce vol était de savoir si une correspondance de 55min avec passage des contrôles et changement de terminal à Francfort était possible : la réponse est oui à condition de marcher vite !

Pour le reste un vol assez moyen : bon équipage mais cabine usée et catering insipide.

Francfort-Paris sur Lufhansa en business class

Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix

Moyen

Une correspondance courte réussie sans trop de frayeur mais une cabine usée et un repas en dessous de la moyenne pour Luthansa.

Bertrand Duperrin
Bertrand Duperrinhttp://www.duperrin.com
Voyageur compulsif, présent dans la communauté #avgeek française depuis la fin des années 2000 et passionné de (longs) voyage depuis sa jeunesse, Bertrand Duperrin a cofondé Travel Guys avec Olivier Delestre en mars 2015. On peut le retrouver aussi aussi sur http://www.duperrin.com où il parle depuis plus de 10 ans de la transformation digitale des organisations, son métier quand il est au sol.
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