La Fine Heure à Dijon propose une très bonne cuisine de type bistrot, qui plus est totalement faite maison, avec un personnel très aimable mais un service un peu lent et laborieux.

Pour ce séjour à Dijon, ville à la gastronomie renommée, j’avais décidé de tester deux restaurants aux deux extrémités du spectre tarifaire : un bistrot et un étoilé.

Pour le choix du bistrot j’ai utilisé ma méthode habituelle en piochant dans les titulaires du titre de Maitre Restaurateur, garantie d’une cuisine intégralement faite maison et mon choix final s’est donc porté sur La Fine Heure.

Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ce séjour à Dijon.

Le concept

La fine heure est un bistrot qui propose une cuisine bourguignonne mais qui se double également d’une cave à vin où l’on peut déguster et acheter des vins de la région.

Le cadre

On est plutôt sur un concept de bar à vin avec un décor très boisé.

C’est simple, convivial et sans chichi.

La carte

Elle propose des plats régionaux qui valorisent bien sûr les produits locaux.

Le repas

J’arrive à l’heure de ma réservation alors que le restaurant commence à peine à se remplir. On m’installe immédiatement à ma table et on me donne la carte.

S’en suit une très longue attente avant qu’on vienne prendre ma commande sans même qu’on vienne me proposer un apéritif ou m’amène de l’eau.

Un serveur arrive enfin qui s’excuse pour l’attente. La salle n’est pas encore pleine et ça m’inquiète déjà pour la suite. Je passe commande sans prendre d’apéritif vu le temps qui s’est déjà écoulé. C’est dommage : en proposant un apéritif dès l’installation ils auraient pu faire une vente supplémentaire.

On m’apporte des gougères pour me faire patienter et le vin et l’eau arriveront peu après.

L’entrée tarde à arriver et pour être franc je commence à m’ennuyer sérieusement. En plus on capte très mal à l’intérieur et je ne peux même pas passer le temps sur mon iPhone.

Miracle ! On finit par m’apporter mon entrée.

Croquette à l’Ail fumé, Escargots de « la ferme au gré du temps» graines de moutarde – mousse d’Ail fumé et perles de Maquereau fumé.

C’est très bien présenté et ça sent très bon.

En bouche les escargots et l’ail sont très présents, la mousse d’ail est très bonne et les perles de maquereau sont assez discrètes ce qui est bien pour un ingrédient qui peut être clivant.

Seul regret, peut être que la panure aurait pu être plus fine.

Je n’attendrai pas trop pour mon plat mais cela fait quand même une heure que je suis là !

La Volaille Noire fermière de Bourgogne, Ail des Ours du bois de la Combotte – crème d’ail rôtis, petit Epeautre de chez Marc Billotte

Là encore la présentation est irréprochable.

La volaille est vraiment fondante. Le petit Epeautre est bon aussi mais l’ensemble gagnerait à être plus relevé. Malheureusement ni sel ni poivre sur les tables.

Au final un plat à la fois très joli, bon et copieux.

Je commande un dessert qui, heureusement, sera servi très rapidement.

Gin Fizz : moelleux aux Citrons, écume de Gin du Secret de l’Herbier, lemon curd infusé aux baies de genièvres.

Le moelleux est juste un peu humide mais une fois le tout mélangé c’est encore une fois très bon.

Je terminerai par un café.

Rien à redire sur les plats, vraiment une cuisine de grande qualité, un peu inventive mais tout en respectant la gastronomie locale.

L’ambiance

Musique en sourdine mais la salle résonne un peu et j’entendais clairement les conversations de la table d’à coté qui n’était pourtant pas si proche. Fatigant à la fin.

Si le bruit fait partie du décor dans un bistro c’est plus ennuyeux quand les conversations sont parfaitement intelligibles.

Le service

Il y a deux manières de voir les choses.

La première est un personnel très aimable et sympathique, la seconde est un service vraiment lent et laborieux, vraiment pas des foudres de guerre. Je connais des bistrots parisiens où ils ne survivraient pas à un service.

Conclusion

Des plats vraiment réussis et délicieux et c’est l’essentiel même si à la fin la lenteur du service et les longues attentes à s’ennuyer ternissent un peu l’expérience globale.

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