Cette année est a été l’occasion de restaurer une vieille tradition délaissée pendant le COVID : aller fêter mon anniversaire dans une ville étrangère. Après Londres, Bali, Istanbul, Athènes et Dubaï, cette année c’est Barcelone qui l’a emporté, le contexte sanitaire imposant de ne pas être trop ambitieux sur les distances. Les autres villes « finalistes » étaient Lisbonne et Goteborg.
C’est donc parti pour 4 jours dans la capitale catalane, avec un focus sur la scène gastronomique locale.
Voici donc le routing, assez simple, de ce voyage.
Et les articles liés à ce voyage :
# | Type | Report |
1 | Salon | Salon Premium Traveller Orly 1 |
2 | Vol | Paris Orly-Madrid – Iberia – Business Class |
3 | Vol | Madrid-Barcelone – Iberia – Business Class |
4 | Hôtel | Hotel Arts Barcelona |
5 | Restaurant | Xerta Barcelone 1* |
7 | Restaurant | Los Caracoles Barcelone |
8 | Restaurant | Angle Barcelone 2* |
9 | Vol | Barcelone-Madrid – Iberia – Business Class |
10 | Vol | Madrid-Paris Orly – Iberia – Business Class |
L’achat du billet
L’achat du billet n’a pas été chose aisée. L’idée de départ, pour des raisons d’optimisation de programme de fidélité était un billet business sur Star Alliance. Mais rien ne me convenait au niveau des horaires de retour.
J’ai ensuite envisagé Air France. Un peu moins cher en éco que Lufthansa ou Swiss en business (!) et hors de prix en business. Pendant longtemps je pensais opter pour du Air France en éco mais vu la prestation proposée j’avais un peu l’impression de me faire avoir.
J’ai fini par opter pour Iberia. Je n’ai aucun intérêt « programmatique » à voler chez OneWorld mais c’était le meilleur rapport qualité/prix avec des horaires qui de plus me convenaient.
Une fois ma décision prise l’achat du billet en ligne a été simple même si je ne suis pas convaincu par l’ergonomie et l’expérience proposée par le site Iberia (même si on est à des années lumières de l’enfer proposé par TAP).
Enregistrement et parcours au sol
Je m’enregistre en ligne et sans être fantastique l’expérience n’est pas catastrophique. Je n’arrive toutefois qu’à récupérer une carte d’embarquement sur les deux.
Il me faudra par contre 5 ou 6 tentatives pour télécharger mon pass sanitaire dans le « passenger locator form » espagnol avant de trouver la version qu’il a envie de lire.
J’arrive assez tôt le matin à l’aéroport. Depuis mon dernier passage l’obligation de port du masque a disparu ainsi que nombre des contraintes sanitaires. Les barrières ont disparu dans les couloirs mais bizarrement, 80% des passagers ont toujours un masque. Je pense qu’ils ne savent même pas qu’ils peuvent l’enlever mais voir le personnel des compagnies et les forces de l’ordre sans devrait leur mettre la puce à l’oreille.
Plus de barrière à l’entrée mais des boutiques toujours aussi mortes.
Je me dirige vers le comptoir pour récupérer ma carte d’embarquement manquante. Personne ni dans la file « normale » ni dans la file « business ».
L’agent est super agréable et me demande tout de même pourquoi j’ai pris Iberia alors que Vueling (membre du même groupe) fait du direct entre Paris et Barcelone.
Question un peu stupide pour un passager business mais soit…je lui explique tout le bien que je pense que Vueling et il admet à demi mot qu’il n’en pense pas moins.
On parle de mes habitudes et rythme de voyages, il me demande si je connais Sam Chui. Un ange passe. C’est la première fois qu’on me le fait à un enregistrement.
Bref après ce moment sympa je me dirige vers les contrôles de sécurité qui sont bien embouteillés. Par chance il n’y a personne en fast track.
L’affaire sera expédiée en deux minutes et je peux filer au salon Premium Traveller dont je vous ai déjà parlé.
L’embarquement
L’avion arrive à 9h15 pour un départ à 10h15…on est larges.
Ce qui n’empêche pas d’annoncer un embarquement débutant à ce moment alors qu’il n’aura logiquement lieu que 30 minutes plus tard. L’art de faire attendre les passagers en file pour rien.
Finalement l’embarquement commence et les priorités sont bien respectées. Tout cela pour se retrouver coincés dans la nourrice.
Cet embarquement dure et n’est qu’une succession de « stop and go ». Un peu comme ce que j’ai vécu sur TAP récemment mais en « moins pire ».
On peut enfin pénétrer dans l’appareil
La cabine business de l’A321 Iberia
Et me voici à bord.
Cabine sobre d’aspect assez flatteur.
L’espace pour les jambes est suffisant.
Je trouve toutefois le siège un peu dur et moins confortable que les nouveaux Lufthansa voire que le TAP que je trouvais déjà dur…
Pas facile de faire des photos plus éloquentes car vu que tout le monde s’est retrouvé coincé en passerelle il y a du monde qui pousse derrière et je n’ai pu bénéficier des quelques secondes tranquilles qu’on a quand les passagers prioritaires embarquement tranquillement avant les autres.
L’embarquement traine, il y a visiblement des problèmes de place pour les bagages cabines.
Pendant ce temps le personnel de bord salue chaleureusement et ostensiblement chaque passager, cela fait longtemps que je n’ai pas vu faire cela avec un tel entrain.
Finalement on sera prêts à partir à l’heure
Le vol et le service business sur Iberia
On quitte notre point de stationnement. Bonjour la « Air France family ».
Puis les Corsair…
Et au revoir Orly !
Très rapidement le rideau séparant la business de l’éco est tiré et on prend les commandes de boissons.
Au niveau des boissons le choix est réduit : eau ou jus d’orange, vu qu’il s’agir d’un service petit déjeuner. Personnellement je trouve cela un peu exagéré pour un service à 11h du matin…je sais qu’il n’y a pas de petites économies et qu’un plateau petit déjeuner coûte moins cher qu’un plateau normal (et qu’il est le plus souvent moins bon) mais quand même…
Le dit plateau arrive rapidement. Il n’est pas accompagné d’une serviette rafraichissante.
Le fromage blanc est un peu lourd et ça n’est pas ma tasse de thé mais avec les fruits confits ça passe.
Pain et croissant sont chauds mais le croissant est gras et ramolli.
Le pain est correct sans plus et servi sans beurre.
Les fruits sont frais et sucrés.
Quant à l’omelette elle est bien cuite mais très fade. Heureusement que contrairement à beaucoup d’autres Iberia fournit sel et poivre sur ses moyens courrier.
Je n’ai plus qu’à m’installer pour attendre tranquillement la fin du vol.
Atterrissage et arrivée à Madrid
Au fur et à mesure de la descente le paysage se dévoile un peu plus en dessous de nous.
La fin de l’approche secoue un peu, comme souvent ici en tout cas à mon souvenir.
Après un roulage interminable on va se stationner au bout du bout du terminal. Pas au bout du monde mais presque.
Je sors dans les premiers et me voici dans le terminal pour aller prendre ma correspondance pour Barcelone.
Le personnel
Très avenant et accueillant. Rien à redire sur le service.
Conclusion
Un très bon vol même si on peut regretter le service d’un plateau petit déjeuner à quasiment 11h du matin et un embarquement pas très fluide.
Paris Orly-Madrid sur Iberia en business
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Très bien
Un très bon vol même si on peut regretter le service d'un plateau petit déjeuner à quasiment 11h du matin et un embarquement pas très fluide.