On vous avait parlé du projet de terminal 4 à Roissy dont la livraison devait s’échelonner entre 204 et 2028. Cet étalement de la livraison avait originellement été demandé par Air France qui devait en être l’utilisateur exclusif, ADP privilégiant une livraison en 2028.
Visiblement les effets de bord causés par cette mise en service progressive sur les opérations de la compagnie ne sont pas du goût de Ben Smith, le nouveau CEO d’Air France-KLM qui vient finalement d’opter pour la solution qui dégradait le moins le qualité de service, à savoir celle originellement proposée par ADP.
Autre option envisagée pour absorber la hausse attendue du trafic d’Air France et éventuellement repousser la mise en service du T4 à après 2018: la construction d’un nouveau satellite (S5) au terminal 2, d’une capacité moindre que ceux existants. Toutefois il devrait être construit à la plage du 2G qui reçoit les vols régionaux d’Air France.
Rappelons que la conception du terminal prête encore à controverse avec ses deux culs de sac qui imposeraient des temps de roulages jugés peu optimaux.
Chez Travelguys on se demande pourquoi faire compliqué alors que des configurations simples à l’efficacité éprouvée existent comme par exemple à Atlanta.
Après le CDG Express dont la construction risque d’être repoussée c’est un équipement de plus attendu pour les JO de 2024 qui ne verra pas le jour à la date attendue. En espérant que le lifting de la Gare du Nord ne suive pas le même chemin.
Photo : Roissy CDG De EQRoy via shutterstock