Quand c’est la canicule à Paris il est toujours agréable d’aller rechercher un peu d’air frais là où il en reste. Il y a quelques semaines je me suis donc évadé dans les Alpes le temps d’un week-end et j’ai opté pour l’Heliopic à Chamonix, un 4 étoiles récent qui a bonne presse.
La réservation se passe sans problème via leur site. Avec une petite surprise pour qui est plutôt habitué aux sites des grandes chaînes. L’hôtel prend un acompte à la réservation puis le reste lors du séjour (on en reparlera d’ailleurs plus tard), pratique qui surprend quand on est habitué aux pratiques des grandes chaînes qui soit ne prennent rien du tout à la réservation (tarif flex) soit encaissent tout (paiement anticipé). Bref, ce sera aussi pour moi l’occasion de redécouvrir les charmes et les spécificités de l’hôtellerie indépendante.
Une arrivée « dans le brouillard »
On peut arriver à l’hôtel en voiture, train ou avion. Vu la durée de mon séjour j’ai choisi la 3e option qui semble être celle plébiscitée par les clients de l’Heliopic qui est à moins d’une heure de l’aéroport de Genève et accessible par une belle 2×2 voies.
L’hôtel propose deux types de transfert : individuel et partagé. On est en Europe et l’individuel est comme d’habitude facturé à un prix exorbitant (ah l’Asie…) donc je me replie sur le partagé à 40 euros.
Arrivé à l’aéroport je me rends au stand du prestataire auprès de qui cette prestation est externalisée. Pour leur défense mon vol a eu plus d’une heure de retard, ils m’ont remis sur une autre tournée, qui a entraîné quelques changements dans le planning.
Au comptoir un jeune homme qui passe sa vie à regarder son téléphone et le bout de ses chaussures (un clone de Richard Hendricks pour les fans de la série Silicon Valley) me dit qu’on attend encore 4 personnes et qu’on part dans 30 minutes. On partira plus d’une heure plus tard. Aucune communication, rien d’autre qu’un « no problem, you’ll see » quand je lui demandais comment ça allait se passer, et toujours le nez sur son mobile ou le bout de ses chaussures. Aucune information sur le trajet emprunté ni sur l’heure d’arrivée. Sympa si vous êtes attendus. Bref après moult détours je finis par arriver à l’hôtel presque 3h après mon arrivée à l’aéroport.
Sous traiter les transferts est une pratique courante mais il faudrait veiller à ce que le prestataire ait un niveau de communication minimal vis à vis du client. Là j’avais plutôt l’impression d’être un colis dans les mains de Chronopost.
Paiement upfront au check-in
J’arrive enfin devant l’hôtel.
Le comptoir de check-in est grand et permet donc de traiter des arrivées massives sur une courte période, ce qui est un bon point. D’un autre côté vu mon heure d’arrivée le problème ne se pose pas.
Je fais donc les formalités d’arrivée et là, Ô surprise, on me demande de payer mes deux nuitées dès le check-in. Je n’avais encore jamais vu ça avant. D’un autre côté je comprends : ce sont des établissements « long stay » avec, l’hiver, des clients qui viennent a minima pour une semaine ou plus et je me dis que niveau trésorerie c’est la bonne pratique pour ce type de clientèle. J’apprendrai plus tard qu’il y a aussi, et surtout, un autre type de clientèle capable de réserver pour 7 ou 14 jours et partir du jour au lendemain si un nuage cache le soleil en été ou si la neige tarde en hiver. Ok pour l’hiver où ces établissements ne marchent qu’en long stay et à la semaine mais le reste de l’année une politique plus flexible serait de bon ton. Et je ne vois pas ce qui empêche de prendre une pré-autorisation sur une carte pour le montant du séjour, chose que je vois pratiquer tout au long de l’année dans d’autres établissements.
Bref je n’ai pas encore mis un pied dans ma chambre que je suis limite de mauvaise humeur. Deux points de contacts niveau expérience, deux « fails ». Il va falloir rattraper ça.
Un lobby pensé comme un lieu de vie
J’en profite pour jeter un œil à l’immense lobby. Là ça marque clairement des points. Point de style de style montagnard champêtre pour faire couleur locale (et pas toujours avec bon goût), ici on est dans ce que j’appellerai de l' »urbain fonctionnel ». Le lobby est un vrai espace de vie, décomposé en plusieurs zones de manière à ce que chaque typologie de client puisse y trouver son bonheur en fonction du moment de la journée.
Le point rendez-vous, style cuisine, où guides et moniteurs peuvent attendre les clients et commencer la journée avec eux avec un bon café offert par la maison.
La bibliothèque avec un jeu d’échec géant, des bouteilles d’eau fraîche disponibles gratuitement toute la journée et, l’hiver, une machine à pop-corn.
Un coin business avec des ordinateurs et des sièges pour s’installer, passer un coup de fil ou s’isoler un peu.
Et un coin enfants avec, dans la réserve, divers jeu à leur disposition. Cerise sur le gâteau un frigo avec des jus de fruits frais et des distributeurs de bonbons. Gratuits eux-aussi tous les deux. Je n’ai pas vu beaucoup d’enfants mais je peux vous dire que les bonbons font un carton chez les adultes.
Et je terminerai par l’immense bar, très « lounge » et confortable.
Chambre standard à l’Heliopic Chamonix
Je prend donc enfin possession de ma chambre. Une standard « de base ». Je ne m’attend pas à des miracles : en station de ski le client recherche surtout du fonctionnel, même dans un 4 étoiles supérieur. De plus la configuration habituelle des séjours de ski (en famille ou entre amis, peu de temps dans la chambre, beaucoup sur les pistes) fait qu’on recherche plutôt la maximisation du nombre de couchages par chambre plutôt que d’offrir beaucoup d’espace pour peu de monde, à l’inverse de l’hôtellerie estivale ou dès le 4 étoiles il faut proposer des suites. Et la transformation du tourisme montagnard d’une activité saisonnière vers une activité qui fonctionne toute l’année n’y change rien.
L’impression est bonne.
Ni grande ni petite la chambre conviendra à une ou deux personnes.
Le style est sobre et chaleureux et comme je le dis souvent, mieux vaut du moderne qui s’assume que du « couleur locale » qui sonne faux. Aucun rappel aux codes locaux donc mais un ensemble qui donne, un peu comme le lobby, l’impression d’être un peu à la maison.
La salle de bain est juste de la taille minimum acceptable mais avec une grande baignoire faisant office de douche et, surtout, d’excellents produits de bain Nuxe.
Le tout se termine avec un sympathique balcon donnant sur le départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi. Certaines chambres sont orientées vers l’Aiguille du Midi et le Mont Blanc, d’autres sur l’autre versant de la vallée, moi j’aurai donc plutôt une vue « ville ».
La literie s’avérera très agréable, ferme juste comme j’aime et des draps et couvertures très agréables.
Seul bémol en cet été ou les hautes températures n’épargnent pas la montagne : la chambre dispose d’un chauffage mais pas d’une climatisation. Cette remarque aurait pu paraitre incongrue il y a 10 ou 15 ans mais avec des stations qui tournent désormais toute l’année et des températures qui ne cessent de monter je pense que cela ne va tarder à devenir indispensable. Heureusement les portes vitrées, en retrait du balcon et protégées par l’avancée du toit, ne prennent quasiment pas le soleil et c’est tant mieux.
Cette chambre me fait donc une très bonne impression, chose qui n’était pas gagnée tant je dois avouer que les stations de sports d’hiver et leur hébergement si spécifique ne sont en général pas ma tasse de thé.
Et la visite en vidéo pour finir…
L’Heliopic propose également des chambres plus grandes et même des appartements…mais prenez y vous à l’avance car l’établissement affiche visiblement été comme hiver un taux de remplissage très élevé.
Il se fait tard et il est temps de faire honneur au restaurant. Mais avant cela une petite précision. Il se trouve que le directeur de l’hôtel nouvellement nommé est un ami d’enfance que je n’avais pas revu depuis au moins 25 ans. Cela m’a permis de récolter pleins d’informations, d’avoir accès à certaines personnes et certains lieux dans un cadre privilégié, mais le tout dans le respect de la charte éthique de TravelGuys. Autrement dit je n’ai pas été invité et la totalité du séjour a été payée de ma poche ce qui est la moindre des choses si on veut émettre un avis objectif sur un établissement. Je remercie donc Thomas Barbier pour m’avoir informé, ouvert certaines portes, écouté mon avis et mes critiques, sans aucun droit de regard sur ce que j’allais écrire.
Donc, une fois n’est pas coutume, avant d’aller plus loin dans la découverte de l’Heliopic, nous avons droit à une interview de son directeur qui nous présente l’établissement et son ADN.
L’Akashon : l’excellente table de l’Heliopic
Akashon. Ca n’est pas le nom d’une célèbre station balnéaire de la région bordelaise prononcée par un guide qui aurait oublié son dentier mais le nom du restaurant de l’Heliopic. Ce serait un adverbe savoyard qui signifie « en douce, incognito ». Et bien je ne pense pas que cette table va rester incognito longtemps. D’ailleurs le fait que le restaurant de l’hôtel affiche complet alors que Chamonix grouille de restaurants locaux plus abordables n’est pas dû au hasard.
Pas de spécialités locales ici, comme Thomas Barbier l’a expliqué dans son interview. La ville est pleine de ce type de restaurants qui, logiquement, font au moins aussi bien qu’un hôtel et avec une structure de coûts plus compétitive. Le chef s’est donc tourné vers une cuisine beaucoup plus créative et raffinée sans pour autant proposer des doses minimalistes. Hiver ou été l’Heliopic a une clientèle qui se dépense pendant la journée, il faut donc la rassasier.
Voici donc la carte.
J’opterai le premier soir pour l’œuf miroir avec râpé de foie gras maison.
Suivi d’un tronçon de lotte laqué.
Et pour finir un framboisier.
Rien à redire sur les plats. Le service est attentionné et rapide, le cadre très agréable (mais on y reviendra plus tard).
J’ai laissé le personnel me choisir des vins au verre pour accompagner mes plats : choix judicieux et sans chercher à faire exploser l’addition.
Rebelote le lendemain avec :
Gravelax de Saumon.
Le Merlan de bœuf et son foie gras à la plancha.
Le biscuit savoyard.
Là encore un sans faute.
Quant au cadre il est donc très agréable également. Le restaurant se compose d’une première salle qui est jolie mais finalement pas trop dans le ton de l’hôtel je trouve. Trop « bois » alors qu’il n’y en a nulle part dans l’hôtel.
Puis une seconde partie plus en cohérence avec le reste, sous une pergola. Ambiance plus recherché, plus « lounge ».
Puis une belle terrasse.
Si vous cherchez un bar à cocktail vraiment créatif…il y a l’Heliobar
J’avais été surpris, au restaurant, de me voir proposer toute une déclinaison de Spritz, avec des recettes d’une créativité certaine. J’avais opté pour la version japonaise, avec du saké.
Je me demandais donc si j’allais retrouver cette créativité sur la carte du bar de l’hôtel. Chez TravelGuys on a souvent la dent dure avec les bars d’hôtel et à juste titre : mis à part quelques palaces et les St Regis qui jouent à font la carte de la déclinaison locale du célèbre bloody mary, on reste souvent sur sa faim niveau créativité.
Pour être honnête, la carte de l’Heliobar pourrait en remontrer à beaucoup de bars tendance parisiens qui surfent sur la vague du cocktail. Regardez donc.
Pour ma part je testerai le Haka-Tonka (fin et frais, très bien équilibré),
le Red Hot Chili Pepper, épicé juste ce qu’il faut et surprenant avec son blanc d’œuf,
et le smocked plum Negroni et sa glace Macha incorporée dans le glaçon.
Je regrette encore de ne pas avoir essayé le Foie Gras Old Fashioned en digestif. Ce sera pour une autre fois.
Une épicerie pour le repas du midi
Inutile d’espérer faire tourner un restaurant comme l’Akashon le midi. A la place l’Heliopic propose une « épicerie » où l’on trouvera burgers, sandwichs et paniers repas à des tarifs adaptés. Discipline alimentaire obligé j’ai passé mon tour mais ça avait l’air très sympa et appétissant…en tout cas sur le papier et visuellement.
Et s’il n’y avait qu’une seule raison d’aller à l’Heliopic…ça serait son Spa.
Dans l’interview Thomas Barbier nous disait que l’hôtel avait été pratiquement construit autour du Spa. Chez Travelguys on est très branchés Spas…donc j’attendais avec impatience de le tester.
La piscine, visible depuis le lobby faisait déjà vraiment envie…
Je parlais plus haut des quelques petits coups de main que Thomas m’avait donnée pendant mon séjour. Le premier a été une visite exhaustive, détails et commentaires à l’appui, de l’établissement. Le second a été une visite privée du Spa hors des heures d’ouverture avec la Spa Manager, Vanessa, afin que je puisse faire photo et vidéos en toute tranquillité.
Dès le départ le Spa annonce la couleur : le partenaire est Nuxe, gage a priori d’une prestation haut de gamme.
J’ai très rarement vu des installations aussi complètes, même dans des 5 étoiles. Alors imaginez dans un 4 étoiles indépendant quelle ne fut pas ma surprise. Tout est là pour se construire un parcours sur mesure, en variant les températures et les expériences.
A 36° vous avez le Jacuzzi.
A 7° la grotte de glace pour les amateurs de culture nordique
A 18° vous avez le bain froid (très froid pour moi 😉 )
A 37° une relaxation en milieu humide dans le tepidarium…
..idéal pour faire la liaison avec le sauna à 80°
Un petit hammam à 45°
Avant de plonger dans la piscine chauffée…
Non seulement le bassin est long mais avec ses 1,5m de profondeur sur toute la longueur il est vraiment fait pour nager.
Pour être franc j’ai trouvé la piscine un peu froide de prime abord ce qui m’a un peu freiné. C’est une chose dont je me plains souvent..ça doit être moi qui suis frileux. Mais quand au lieu d’y rentrer progressivement par les escaliers j’y suis rentré d’un seul coup par l’autre coté du bassin c’est passé comme une lettre à la poste.
Thomas m’a présenté la piscine comme la plus grande piscine intérieure de Chamonix. Je le crois volontiers. A mon souvenir, en termes de piscines intérieures je ne me souviens que de quelques hôtels pouvant rivaliser : le Sheraton Oman, le Westin Jakarta, et peut être le Grande Bretagne d’Athènes….Ce qui place l’Heliopic en charmante compagnie.
Les images parlent en tout cas d’elles-mêmes.
Dans le coin « repos », les plantes sont remplacées l’hiver par une cheminée.
Mais c’est Vanessa, la Spa Manager, qui présente l’endroit le mieux.
L’heure du retour approche, mais avant de revenir à la vie parisienne, un soin relaxant s’impose.
Là encore je pense que le Spa de l’Heliopic est, qualitativement parlant, dans les meilleurs que j’ai pu essayer niveau soin. Professionnalisme et formation de l’intervenante, qualité des produits, propreté et design de la cabine de soins, ambiance générale du lieu…c’est un sans faute. Et à des prix abordables.
Si on enlève les palaces, notamment parisiens, et leurs tarifs de toute manière inabordables pour la plupart d’entre nous, l’Heliopic est à mon avis au moins au niveau de l’Intercontinental Bordeaux sur la dimension spa. Je ne m’y attendais vraiment pas.
Par contre je trouve qu‘il manque vraiment une belle salle de sport. D’accord les gens viennent pour faire de la randonnée ou du ski…mais quand même. Aujourd’hui je pense que c’est un « must-have » pour un hôtel de cette catégorie.
Les transferts, toujours les transferts
Devant décoller de Genève le dimanche à 14h40 je passe à la réception organiser mon transfert le samedi en milieu d’après midi. Et là devinez quoi…je sens que mon séjour va se finir comme il a débuté.
- Ah un transfert partagé…ben on va voir s’il y a de la place. Oui..à 10h….
- Ben non…à 10h j’ai Spa
- C’est comme ça on y peut rien
- Bon alors un transfert « individuel »
- Oui…enfin on va voir si c’est possible…on vous confirme ça tout à l’heure.
Faute de confirmation, retour au desk le dimanche à 9h…
• Alors mon transfert ?
• Heu je me renseigne…. oui c’est bon…11h40.
Il y a vraiment un bug sur la gestion des transferts sur l’aéroport. Que l’hôtel ne dispose que d’une ou deux voitures pour les transferts individuels et qu’il faille faire en conséquence, soit. Mais visiblement les prestataires utilisés pour les transferts partagés imposent leurs propres contraintes aux hôtels en mode « c’est comme ça et c’est tout », donc l’orientation client disparaît dans la mesure ou la contrainte du prestataire est considérée comme un acquis et que c’est donc le client qui doit s’adapter. Le personnel n’ayant la main sur rien oublie donc inconsciemment qu’il doit avant tout servir le client et sa posture change en un instant. Un bon exemple, pour un hôtelier, d’un service à redesigner à partir du besoin et des contraintes du client en remettant la contrainte chez le prestataire…la base des métiers de service.
Bon si vous venez en voiture ou en train vous trouverez cela anecdotique.
Alors l’Héliopic, ça vaut le coup ?
Que retenir de tout cela ? L’Heliopic est un très bon « 4 étoiles supérieur ». Le personnel est aux petits soins, l’établissement agréable à vivre, Spa, Bar et restaurant sont de très bon niveau, voire plus.
Après il reste quelques points de frictions qui font toute la différence entre une signature « supérieure » et « luxe » dont il n’est pas loin. L’encaissement et les transferts aéroport en font partie car ils font tâche dans un ensemble très réussi et cohérent. Signe aussi que les temps changent et que les clients demandent aujourd’hui autant à des indépendants qu’à des grandes chaînes qui ont elles des process bien huilés et d’autres moyens.
Mais je ne doute pas que ces défauts « de jeunesse » finiront par être réglés et en tout cas il s’agit d’une adresse où j’ai vraiment envie de retourner…en assurant mes transferts longtemps à l’avance.
Soyons honnêtes : c’est parce que l’ensemble de la prestation est de très très bon niveau que les quelques irritants sont autant amplifiés.
Un très bel établissement donc, mais surtout de mon point de vue un énorme potentiel pour faire encore beaucoup mieux.
En tout cas cette année nous avons « osé » deux établissements hors de nos sentiers battus habituels, l’Heliopic et la Chapelle Saint Martin. Deux styles radicalement différents mais deux vraies belles expériences.
Sur les notes ci-dessous vous verrez que si tout est globalement bon l’hôtel perd « bêtement » des points sur le check-in, le service (les transferts aéroports viennent noircir une prestation très attentionnée), et l’absence de salle de sport qui empêche la note maximale sur les installations. Et au final l’obligation de sortir 188 euros pour un tranfert individuel fait plonger un rapport expérience prix jusque là très bon.
Heliopic Sweet and Spa Chamonix
Hotel (emplacement etc...)
Checkin-out
Chambre
Restauration/bar
Equipements (gym, piscine, spa...)
Service et attention
Rapport Expérience/Prix
Une très belle expérience face au Mont-Blanc
L'Heliopic propose une prestation d'excellent niveau, un bar et un restaurant de grande qualité et un spa au niveau des meilleurs. Si tout n'est pas parfait, il ne tient qu'à quelques détails pour que l'Heliopic ne passe à l'échelon supérieur.