C’est à l’occasion d’un séjour bruxellois que j’ai pu tester le Aloft Bruxelles Shumann. Un très court séjour avec une arrivée en début de soirée et un départ aux aurores le lendemain matin qui m’a néanmoins permis de me faire une bonne idée de l’établissement.

Arrivée sans problèmes

L’hôtel est assez bien placé, à proximité des institution européennes. Une fois arrivé je me dirige d’emblée vers le check-in desk. Le personnel est attentionné et les formalités expédiées en quelques minutes.

Par contre l’option « keyless » qui me permet d’utiliser mon téléphone comme clé dans l’hôtel refuse de s’activer. Un problème que je mettrai au départ sur le dos de l’hôtel avant de remarquer qu’il se répète dans d’autres hôtels, signe que le problème – non résolu à ce jour – est sûrement davantage lié à mon téléphone ou l’installation de l’application.

Une chambre Aloft très spacieuse

J’avais fait le choix d’une chambre standard et le moins qu’on puisse dire c’est que mes attentes ont été largement dépassées. Pour une chambre de base à moins de 100 euros la nuit le moins qu’on puisse dire est qu’elle est spécialement spacieuse.

Je dispose ainsi de beaucoup d’espace, d’un grand bureau et d’une grande table pour m’installer. Comme quasiment tout le temps chez Aloft la salle de bain communique directement avec la chambre. On aime ou on aime pas mais là aussi on a pas été avares avec les mètres carrés. Quand au style est comme d’habitude chez Aloft très sobre même si en matière de mobilier je ne suis pas toujours forcément séduit par le style choisi.

Les produits de toilette disponibles ne sont bien sur pas de la même gamme que ce qu’on trouve dans d’autres marques Starwood mais sont déjà de très bonne qualité pour une chambre à ce prix.

Mais rien de tel qu’une vidéo pour se faire une meilleure idée.

C’est plus que suffisant pour un court séjour.

Par contre lors de mon séjour une partie de l’hôtel était privatisé, vraisemblablement pour un événement d’entreprise ou que sais-je. J’aurais l’occasion d’en reparler plus loin mais cela a déjà eu une conséquence concrète : une musique et un niveau sonore qui sans être insupportables ne sont à mon avis pas tolérables dans un établissement de ce standing et qui n’ont cessé qu’aux alentours de 23h si je me souviens bien.

Quand on sort d’une journée de travail et qu’on doit repartir tôt le lendemain cela est un vrai point négatif d’autant plus que les zones privatisées étaient des zones publiques (lobby, bar) donc pas aussi bien insonorisées qu’un espace de réception clos.

Des services pris en défaut

Le wifi est gratuit dans cet hôtel. Ce qui est un bon point. Par contre la vitesse de connexion s’est révélée proprement désastreuse sans que je sache à quoi l’attribuer. Problème passager ? Surconsommation de bande passante par les clients ? Peu importe, j’avais quelques urgences professionnelles à traiter et j’ai du finalement attendre le lendemain pour m’en occuper au salon Thalys avant de rentrer à Paris.

Je ne m’étendrai pas sur le keyless dont le dysfonctionnement ne me semble pas imputable à l’hôtel.

Comme dans de plus en plus d’hôtels Starwood (si ça n’est quasiment tous car il me semble que le service a été déployé à vitesse grand V), le tchat est proposé comme canal de relation client privilégié. Je n’ai pas eu à en faire usage mais je peux témoigner que c’est souvent infiniment plus simple et efficace qu’un appel au desk et que cela s’intègre mieux dans la vie et les usages du voyageur pressé et soucieux de son expérience.

Quand aux ordinateurs servant au check-out express…

Rien de grave car on pouvait utiliser le bon vieux formulaire papier. Mais tout cela mis bout à bout devenait assez irritant.

Bar et espace restauration inaccessibles

Je vous parlais de la privatisation de l’hôtel opérée ce soir là. Une des conséquences les plus concrètes a été que le bar et l’espace où l’on pouvait se restaurer n’étaient pas accessibles à la clientèle de l’hôtel ce soir là ce qui m’a contraint à sortir dîner en ville, me causant une perte de temps pas vraiment désirée ce soir là. L’espace « snack » était bien ouvert mais il était impossible d’aller s’installer où que ce soit pour manger donc il n’était pas d’une grande utilité. Il m’a donc fallu 20 bonnes minutes de marche pour rejoindre un secteur convenablement pourvu en restaurants.

Ajoutez à cela le bruit à mon retour et vous comprendrez un mécontentement certain.

Je profiterai du lendemain matin pour faire des photos de ces espaces fort réussis au demeurant, ce qui ne fait qu’ajouter à ma frustration de ne pas les avoir utilisés.

J’en profite pour visiter le reste des espaces publics. Comme toujours la cohérence ambiance/mobilier avec l’expérience de marque recherchée est parfaite chez Starwood.

Départ express

Vu les quelques désagréments de la vieille je décide de ne pas trainer le matin. Je ne prendrai pas mon petit déjeuner, le check out se passera très bien (malgré les bornes en panne).

Bilan : cela aurait pu être si bien

Ce séjour au Aloft Bruxelles Schumann me laisse avec des sentiments mitigés. En termes de potentiel on voit bien que tout est là pour passer un bon séjour et pleinement profiter de la promesse d’expérience de la marque. Dans la réalité une foule de détails a rendu ce séjour relativement quelconque.

Je suis certainement tombé sur un mauvais jour qui ne reflète en rien le niveau général de l’hôtel mais c’est la règle du jeu en la matière : le client d’un hôtel juge la nuit qu’il a passé, pas celle qu’il aurait passé s’il était venu un autre jour.

Pour avoir une idée plus précise que ce peut être une expérience réussie chez Aloft, allez plutôt voir ce compte rendu d’un déplacement professionnel au Aloft London Excel, beaucoup plus proche de ce qu’on est en droit d’attendre et de la norme quand on ne tombe pas le mauvais jour.